samedi 7 novembre 2009

Quelques précisions sur l'idiot staliniste Guy Môcquet victime de son gangster stalinien de père et de la stratégie collabo-terroriste du PCF français

NOTES : On me demande des précisions sur l"idiot" Guy Mocquet. Les voici.
Ce fils de très haut responsable (gangster) stalinien n'avait pas grand chose - pour ses thuriféraires posthumes - à présenter comme "preuves" de son activité militante antérieure à son incarcération par les nazis.

WIKI "26 avril 1924 à Paris, mort le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure[1]), est un militant communiste, célèbre pour avoir été le plus jeune des quarante-huit otages fusillés le 22 octobre 1941 à Châteaubriant, Nantes et Paris en représailles après la mort de Karl Hotz[2].

Son nom, plus particulièrement associé à celui des vingt-sept fusillés du camp de Châteaubriant, est passé dans l'histoire comme un des symboles de la Résistance française. Le qualificatif de résistant, souvent utilisé à son propos, notamment dans les médias, est cependant l'objet d'un débat récent parmi quelques auteurs.




Cette biographie est une pure farce des "historiens" staliniens persistant dans les pratiques de la Guépéou : falsification et ré-écriture de l'Histoire.
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L'ineffeffable Pierre-Louis Basse, la cinquième roue du carosse du stalinisme agonisant poursuit son conte de fée :
Guy Prosper Eustache Môquet, né le 26 avril 1924 dans le 18earrondissement de Paris[5], était lycéen au lycée Carnot et fervent militant des jeunesses communistes. Le journaliste et écrivain Pierre-Louis Basse le présente comme un « titi », volontiers gouailleur tout en ne dédaignant pas d'écrire des poèmes, plaisant aux filles et doué dans les disciplines sportives. Au sprint, son seul rival au lycée est Charles Éboué, fils de Félix Éboué[6].
Lisons la suite

Activité militante de Guy Môquet

En ce qui concerne Guy Môquet, l'arrestation de son père en octobre 1939 est un événement marquant qui renforce son ardeur militante. D'abord réfugié avec sa mère et son frère Serge dans la Manche, il revient ensuite seul à Paris et milite clandestinement au sein des Jeunesses communistes[8]. En novembre, il écrit une lettre à Édouard Herriot, président de la Chambre des députés demandant la libération de son père[9],[10] (voir « Ses écrits »).

Le "titi gouailleur" est en 1939 un suppôt de la collaboration stalinienne avec les nazis. Ces stalinistes "renvoient dos-à-dos" bourgeoisie française et les nazis. Tout en défendant le pacte germano-soviétique.
Un autre Wikipédia éclaire la réalité et montre, bien plus clairement qui étaient les Môcquet, père stalinien et fils idiot :

Parti communiste français pendant la drôle de guerre

Entrée en guerre de la France et dissolution du Parti

En fait, La rupture est déjà consommée avec le premier ministre de l'époque,Édouard Daladier. Ce dernier avait interdit la presse communiste dés le 26 août. Il dissoudra le Parti le 26 septembre. La crise à l'intérieur du parti, et jusqu'au plus haut niveau est très profonde. 22 des 74 parlementaires communistes quittent le groupe communiste à l'assemblée nationale et le parti lui-même pour créer un nouveau groupe parlementaire : l’union populaire française. Il faut y ajouter 3 autres dissidents qui ne rejoignent pas le nouveau groupe. Au total, plus du tiers des députés communistes se désolidarisent du pacte germano-soviétique et quittent, au moins provisoirement, le parti.

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Allons plus loin dans le temps pour observer, sur un troisième wiki, les pourparlers des gangsters staliniens français avec les troupes d'occupation fascistes. On est bien loin des contes de fée pour idiot auditeur de Europe 1.
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Juin 1940 à juin 1941 : l'Occupation avant Barbarossa

Les premiers mois de l'occupation

Le 15 juin 1940, Duclos et Tréand, le responsable aux cadres, arrivent à Paris. Ils mettent près de 4 semaines avant d'établir un contact avec le groupe Frachon en Haute-Vienne.

Des démarches sont faites par Tréand et d'autres militants auprès des autorités d'occupation pour négocier la reparution de l'Humanité. Ces démarches sont connues de Duclos et des correspondants du parti français à Moscou avec lesquels au moins huit lettres (dont certaines font une dizaine de pages) sont échangées entre la fin du mois de juin et le début du mois d'août. La ligne officielle du parti, émanant de Moscou et appliquée normalement par la Section française de l'Internationale communiste, ne met pas en priorité la lutte contre les nazis. Il est donc envisagé de sortir une Humanité légale (les autres journaux le sont), qui passée au filtre de la censure aurait adopté une neutralité vis-à-vis de l'occupant. Les pourparlers concernant le journal avortèrent finalement du fait des Allemands. Hitler désavouaOtto Abetz qui tentait d'amadouer les communistes désorientés. De leur côté, les autorités de Vichy obtinrent gain de cause pour empêcher la légalisation du parti.

Tant que durent les négociations, soit jusqu'à la fin d'août, on ne trouve dans les numéros clandestins du journal aucune attaque explicite contre l'occupant. En échange, note Peschanski, Abetz libère plus de 300 communistes emprisonnés depuis l'automne 1939[9]. Le terme de « fraternisation » apparait dans les numéros 59 et 61 de l'Humanité clandestine qui sortent respectivement le 4 et le 13 juillet[10] :

« Les conversations amicales se multiplient entre travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et qu'en 1923, les communistes se dressèrent contre l'occupation de la Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande. »

Simultanément avec les démarches confidentielles pour la reparution de l'Humanité, la direction du Parti mène une politique de légalisation. Après neuf mois de clandestinité, il s'agit de profiter du vide politique pour réoccuper le terrain. Les élus locaux et les responsables syndicaux sont invités à sortir de leurs tanières pour reprendre le chemin de leurs permanences, à réoccuper les municipalités perdues, à effectuer des prises de parole. Cette ligne, suivie approximativement de juin à septembre, s'avère un désastre complet[11],[12].

Les négociations avec les Allemands pour la reparution de l'Humanité suscitent très vite de vifs débats chez les communistes disséminés aux quatre coins de la France. Ainsi, lorsque les communications sont rétablies, tant bien que mal, entre Paris et la Haute-Vienne, l'équipe autour de Frachon, qui avait eu vent des pourparlers, fut quelque peu traumatisée.

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Le cynisme de ceux qui ont laissé passer Hitler en 1933, le cynisme de la branche française du groupe criminel qui a écrasé la Révolution d'Octobre est sans limite : demander à des fascistes de leur faire des cadeaux.
Et de cette ligne imbécile et criminelle, le stalinien Proper Môcquet ne s'en écartera jamais. Il deviendra même député stalinien PCF après la guerre. Une guerre passée en Algérie dans un camp de rétention.
Comme il ne s'écartera pas de la ligne "A chacun son boche" qui vaudra à son fils d'être retenu comme otage, puis d'être fusillé.
La ligne terroriste a été condamnée par Lénine. Cela n'empêcha ni les gangsters staliniens de France, ni le terroriste formois Nelson Mandela de la pratiquer. Sans états d'âme. Ils ont toujours préféré les simulacres de lutte qui n'entraînent pas les masses dans l'auto-organisation. Il est plus facile - après la victoire - de manipuler des masses qui se sont contentées de regarder les cow-boys de la "lutte armée".
Et c'est de cette stratégie imbécile qu'est mort le fils de Môcquet.
Otage de troupes d'occupation luttant contre le terrorisme par un contre-terrorisme basé sur la séquestration d'otages.
Y avait-il une alternative ?
Bien évidemment.
Ce sont les jeunes militants trotskystes de Brest qui l'ont construite.
Je découvre sur Internet un extrait de blog (World Socialist Web Site ) Le Stalinisme et le Trotskisme en France pendant l'Occupation
qui résume cette question que développe - je l'ai lu il y a plus de trente ans - l'excellent livre de Yvan Craipeau "Contre vents et marées". Il faudra bien publier ce livre et les tracts sur le Web (lire, en anglais ces pages que je découvre : Arbeiter Und Soldat Worker and Soldier ainsi que ici)

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Il faut comparer ces déclarations de principe internationalistes au mot d'ordre méprisable et raciste du journal du PCF l'Humanité de juillet 1944: « A chaque Parisien son boche ».

Il y a, dans le film d'Ophuls, une discussion confuse dans le groupe de résistants des Grave où ils se demandent s'il était bon de considérer comme nazis tous les soldats allemands. Le débat finit quand l'un d'eux dit que tous les communistes étaient dans les camps de concentration, donc ceux qui étaient venus en France devaient tous être des nazis.

Les revers militaires allemands et les privations en Allemagne, ainsi que l'imposition massive du service de travail obligatoire (STO), travail forcé pour les ouvriers français, radicalisèrent la classe ouvrière dans les deux pays. Les trotskystes travaillèrent à aider la classe ouvrière allemande à surmonter la défaite que signifiait l'accession au pouvoir d'Hitler en 1933, pour faire régénérer la confiance des révolutionnaires dans la Wehrmacht (l'armée), en les aidant à organiser la propagande révolutionnaire dans l'armée et en Allemagne même. Il fallait donc battre en brèche les antagonismes nationaux cultivés par les différents pouvoirs impérialistes, et lutter pour la solidarité des peuples opprimés avec la classe ouvrière allemande contre le nazisme. Le quatrième numéro de La Vérité, publié le 15 octobre 1940, déclarait : « Nous sommes les amis du peuple allemand, c'est pourquoi nous combattons l'hitlérisme ». Et encore, le journal trotskyste français affirme en janvier 1942: « C'est au moment où le régime hitlérien chancelle, au moment où il est temps de propager à travers l'Europe le mot d'ordre de la fraternisation des prolétaires, pour la libération socialiste de l'Europe et du monde que le Parti Communiste choisit de lancer le mot d'ordre stupide et ignoble: 'Tous unis contre les boches!' »

Dans une interview publiée dans le livre d'Yves Craipeau Contre vents et marées ,Roland Filiâtre, ouvrier électricien, qui, sous le nom de Dupont, était responsable de ce travail, explique comment ils procédaient: « Les camarades français amorçaient les discussions avec les soldats allemands, les faisaient parler et donner des indications sur leur passé. Quand ils apparaissaient sûrs, ils étaient mis en contact, après filtrage, avec les soldats allemands, puis pris en charge par leur organisation. Le travail de la région de Paris était organisé en deux zones. L'essentiel de l'organisation se trouvait en Bretagne, dans la région nantaise et surtout dans la région brestoise, où les soldats fournissaient le parti en Ausweis (papiers d'identité) et en armes. À Brest, l'organisation comptait en moyenne une cinquantaine de soldats (d'autres disent une quinzaine), malgré les changements d'affectation. Des contacts étaient amorcés ou organisés à Toulon , à Valence, à La Rochelle et à l'aérodrome de Conches. Un réseau existait aussi en Belgique. Les journaux étaient diffusés en Allemagne par les soldats. Des liaisons étaient établies avec l'organisation trotskyste, notamment au port de Hambourg, à Lübeck et à Rostock. Victor était responsable de ces liaisons. Arbeiter und Soldat (Ouvrier et Soldat) fut également diffusé dans les garnisons d'Italie. »

A partir de mai 1943, La Vérité, publiée régulièrement tout au long de l'Occupation, fut l'unique journal à révéler que des milliers d'allemands étaient dans le camp de concentration d'Auschwitz et que beaucoup d'entre eux y étaient depuis 1933. Ni les staliniens ni les alliés ne donnaient d'informations sur la terreur nazie exercée contre la classe ouvrière allemande. « Reconnaître la présence de centaines de milliers d'Allemands, communistes, staliniens, trotskystes, sociaux-démocrates, juifs, tziganes etc., c'est déjà infirmer la responsabilité du peuple allemand dans les crimes nazis. » (Jean-Pierre Cassard).

La présence de l'armée allemande en Bretagne, et surtout à Brest, port naval, base de sous-marins et arsenal avec sa classe ouvrière combative, fournit à l'organisation trotskyste dirigée par Robert Grau, postier qui parlait allemand les conditions nécessaires à la fraternisation. Courant des risques extrêmes pour discuter avec des soldats allemands, Grau établit un groupe gagné à la Quatrième Internationale. Dès l'été 1943 les premiers soldats recrutés publiaient Zeitung für Soldat und Arbeiter im Westen (Journal pour les soldats et ouvriers dans l'Ouest), qui portait l'étendard de la Quatrième Internationale. Il publiait des rapports sur les privations et le mécontentement en Allemagne et dans l'armée.

En octobre 1943, ils furent dénoncés à la Gestapo et on n'a jamais eu de nouvelles d'aucun des camarades allemands depuis. Beaucoup de trotskystes français furent tués, soit par la Gestapo soit, s'ils arrivaient dans les camps de concentration, par les staliniens. Au camp de Compiègne, Marcel Beaufrère s'adressa à ses camarades: « Nous apprenons que nous allons être déportés à Buchenwald. Avant le départ, je fais un petit speech: nous allons retrouver les révolutionnaires allemands et faire la révolution avec eux. »

Après, ils constituèrent la cellule trotskyste de Buchenwald, dont la déclaration d'avril 1943 est reproduite dans le livre de J-P Cassard et dont le dernier mot d'ordre est: « Fraternisation révolutionnaire avec les prolétaires des armées d'occupation! Pour une Allemagne des conseils dans une Europe des conseils! Pour la révolution mondiale! »

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