jeudi 5 novembre 2009

"Amen" de Costa-Gavras : Ne jamais oublier la bête immonde et ses crimes.En 2009, combattre le fascisme en Afrique occupée !

De la vie réelle de Kurt Gerstein, Rolf Hochhuth a tiré une pièce "Le Vicaire " qui est devenu un film réalisé par Costa-Gavras.


(Wikipédia) C'est début juin 1942 qu'a lieu, d'après le témoignage de Kurt Gerstein, une soudaine mission ultra-secrète confiée par le Sturmbannführer Günther, un SS subordonné d'Eichmann à l'office central de Sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt, ou RSHA, qui réunit le SD et contre-espionnage) : convoyer et tester du cyanure de potassium (d'acide prussique, dans son « rapport »), dans le camp d'extermination de Belzec, en Pologne, sujet central de son récit (indifféremment qualifié de rapport, témoignage ou confession). Dans le train du retour, le 20 août, il se confie à un inconnu, secrétaire du consulat de Suède à Berlin, le baron Göran von Otter, lui faisant le récit de l'extermination d'un groupe de déportés. Le rapport que fit ce dernier de cette rencontre resta dans les tiroirs bien que, « à cette époque, des rumeurs circulaient déjà sur l'extermination ». À Berlin, Kurt Gerstein se rend ensuite à la nonciature du pape, mais se fait éconduire. Il ne s'en « remettra jamais tout à fait »[49]. Il continuera cependant à vouloir alerter diverses autorités religieuses locales ainsi que les États neutres, en pure perte. Sa dernière tentative fut, par ses contacts hollandais, de faire passer son récit aux Britanniques. Mais, en réponse, on le pria « de ne plus fournir d'atrocités inventées »[50].

La fuite finale du nazi et le destin du prêtre est révélatrice de la participation du Vatican à l'Internationale fasciste.





Depuis Galilée, rien n'a changé : l'aumonier, en Argentine qui bénissait les méthodes de torture enseignées aux fascistes argentins par les militaires français envoyés là-bas par Chaban-Delmas et par De Gaulle sont les dignes bigots et incroyants hypocrites dont a besoin la bourgeoisie pour perpétuer sa barbarie.

Même si l'on comprend mal - dans le film - les raisons pour lesquelles ni l'un ni l'autre des deux "héros" ne tente d'aller aux USA ou d'actionner des réseaux de résistance, il faut voir ce film.

La scène de la pire barbarie - celle de l'oeilleton - est insupportable mais visible par de jeunes enfants.
Il fait que la bête immonde soit partout dénoncée - depuis la barbarie nazie, jusqu'en Algérie "française" , jusqu'en Argentine fasciste formée par les gaullistes , ... jusque dans l'Afrique d'aujourd'hui victime de la barbarie du gang Sarkozy-Bolloré.

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