jeudi 18 juin 2009

Bac philo 2009 : les sujets rédigés par les escrocs du coaching et du mercenariat – les « clowns titrés professeurs ».


par Yanick Toutain
18/06/2009


La philosophie est une science.

Une science doit être construite de façon cohérente et pertinente.

La cohérence vérifie la logique des thèses, des concepts.

La pertinence vérifie expérimentalement les thèses proposées.


UN PROTOCOLE EXPERIMENTAL DE PHILOSOPHIE ?


Exiger de faire des « expériences de philosophie » en terminale pour préparer le bac serait considéré comme absurde.

Pas étonnant !

Il faut étudier la liste des charlatans qui se prétendent philosophes :


Dans cette science, des escrocs tentent de valider des thèses absurdes : les idéalistes et les empiristes.

Le premier groupe ne s'occupe que de la réception du signal donné par le réel. C'est une forme d'égocentrisme du bébé persistant à l'âge adulte.
Le deuxième groupe considère le signal mais appelle « métaphysique » l'évènement en soi qui a émis ce signal.


Après ces escrocs, on va trouver un autre groupe : les mercenaires.

Leur « philosophie » c'était leur capacité à prouver tout et son contraire. Socratès a dénoncé ces gens dans son Gorgias. Des mercenaires intellectuels prêts à se vendre au plus offrant.


Il reste enfin une dernière catégorie : ceux qui font « profession » de « conseils en auto-re-programmation algorithmique ». Leur « coaching » consiste à donner des conseils aux êtres humains. Leur but – prétendu – est d'apporter ce qu'ils appellent le « bonheur », la « liberté », la « sérénité ».

Aujourd'hui, tous les micros se sont tendus vers ces deux derniers groupes : les mercenaires et les coaches.


Denis Cespédès – un de ces clowns du « coaching philosophique » -, l'auteur d'une « philosophie de l'amour »CCC , interviewé à 18 h trouvait « magnifique » le sujet « Est-il absurde de désirer l'impossible ?»

On va lui rendre justice et annoncer, dès aujourd'hui la totalité des sujets de « coaching philosophique » ….


LES SUJETS JUSQU'EN 2016


2009

est-il

absurde de

désirer

l'impossible ?

2010

est-il

absurde de

désirer

le possible ?

2011

est-il

absurde de

vouloir

l'impossible ?

2012

est-il

absurde de

vouloir

le possible ?

2013

est-il

raisonnable de

désirer

l'impossible ?

2014

est-il

raisonnable de

désirer

le possible ?

2015

est-il

raisonnable de

vouloir

l'impossible ?

2016

est-il

raisonnable de

vouloir

le possible ?

2009

est-il

absurde de

souhaiter

l'impossible ?

2010

est-il

absurde de

souhaiter

le possible ?

2011

est-il

absurde d'

attendre

l'impossible ?

2012

est-il

absurde d'

attendre

le possible ?

2013

est-il

raisonnable de

souhaiter

l'impossible ?

2014

est-il

raisonnable de

souhaiter

le possible ?

2015

est-il

raisonnable d'

attendre

l'impossible ?

2016

est-il

raisonnable d'

attendre

le possible ?



On pourra aussi remplacer « absurde » et « raisonnable » par « souhaitable » ou par « envisageable ».
Mais il serait trop vicieux de le faire par « possible ».
« Est-il possible de désirer l'impossible ?»

Quant à « inverser les propositions :« Est-il impossible de désirer l'absurde ?» il relève trop de l'école surréaliste – dans sa variante « Queneau » pour obtenir l'indispensable unanimité – de façade – des « clowns titré professeurs » que sont ces charlatans nommés « inspecteurs généraux » par la bourgeoisie capitaliste.

UNE LOTERIE DES RHETEURS ET DES APPRENTIS-COACHES

En 2009, la bourgeoisie capitaliste a renoncé totalement à lire ou à faire lire Max Planck. Des physiciens tel que celui-ci, malgré toutes ses limitations, sont devenus des boulets intellectuels trop grands.
Pour fabriquer des « Julien Coupat », pour fabriquer des rebelles en carton-pâte, pour fabriquer des conformistes qui – propriétaires immobiliers le temps d'une tardive adolescence formoise – vont jouer les « rebelles » de voies de communication, il faut bien évacuer tout ce qui reste de l'héritage de Lumières hors de l'Université, hors de l'Education Nationale.

Un malheureux étudiant, ce matin, déclarait – à la radio - « espérer un sujet sur l'espace et le temps ».

Tout espoir n'est donc pas perdu : le crétinisme sarkozyste, le crétinisme darcosiste n'a pas réussi à éteindre toute lueur d'intelligence à l'interieur des écoles !!!

Mais quid de cette interrogation gnoséologiqe ?

Quel sujet pouvait donc ouvrir la porte à un des questionnements fondamentaux. Un questionnement fondamental pour le passé. Mais aussi pour le présent et pour l'avenir.

C'est ce questionnement philosophique fondamental, ce questionnement gnoséologique qui sera le socle de la révolution scientifique en cours, une révolution scientifique la plus importante de toute l'histoire humaine.

Combien de rhéteurs ignares auront construit un discours de baratineur meilleur que son texte ?

Aura-t-il seulement eu UNE possibilité de glisser UNE thèse philosophique dans les sujets donnés par les clowns ?

Ce qu'il y a de fascinant, néanmoins, c'est la capacité de ces charlatans de réussir à nier la véritable science. En effet, parmi leurs « sujets » se glissent des questions de science psychologique, des questions de science économique, des questions de science sociologique, des questions de science physique, des question d'une des sciences qui, depuis 2500 et la disparition de Puthagoras, se sont autonomisées et ont conquis leur propres domaine de recherche.



LES SOURCES : les sujets donnés par les « clowns titrés professeurs » de philosophie trouvé sur le site de Darcos-l'ami-de-la-brute-alcoolique-José-Laboureur:

Interrogé par RTL sur le sujet sur le désir, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a répondu que "désirer l'impossible en soi n'a rien d'absurde, c'est à la fois une pulsion et une façon de se dépasser qui est nécessaire, je pense, à notre recherche de perfection, à aller au-delà de soi".

Baccalauréat 2009 : les sujets de philosophie des filières générales
Information 18/06/2009

La session 2009 du baccalauréat a débuté avec l'épreuve de philosophie le 18 juin.
Retrouvez l'ensemble des sujets proposés aux élèves de terminale en filières générales.


Série L

1er sujet :
L’objectivité de l’histoire suppose-t-elle l’impartialité de l’historien ?

YT : absurdité. Les états d'âmes des scientifiques n'ont pas d'effet sur la vraie science. L'histoire appelera Sarkozy un criminel coupable d'un génocide sanitaire en Afrique. Cela n'est pas de la philosophie

2e sujet
Le langage trahit-il la pensée ?

YT : Les concepts sont exprimés par des mots. Les concepts sont scientifiques. Cette question est du Canada dry de l'épistémologie.

3e sujet
Expliquez le texte suivant :

Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même et comme de son propre mouvement vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement ne sauraient être qu'une délivrance à l'égard d'une douleur, d'un besoin ; sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous fait de l'existence un fardeau. Or c'est une entreprise difficile d'obtenir, de conquérir un bien quelconque ; pas d'objet qui ne soit séparé de nous par des difficultés, des travaux sans fin ; sur la route, à chaque pas, surgissent des obstacles. Et la conquête une fois faite, l'objet atteint, qu'a-t-on gagné ? Rien assurément, que de s'être délivré de quelque souffrance, de quelque désir, d'être revenu à l'état où l'on se trouvait avant l'apparition de ce désir. Le fait immédiat pour nous, c'est le besoin tout seul c'est-à-dire la douleur. Pour la satisfaction et la jouissance, nous ne pouvons les connaître qu'indirectement ; il nous faut faire appel au souvenir de la souffrance, de la privation passée, qu'elles ont chassées tout d'abord. Voilà pourquoi les biens, les avantages qui sont actuellement en notre possession, nous n'en avons pas une vraie conscience, nous ne les apprécions pas ; il nous semble qu'il n'en pouvait être autrement ; et, en effet, tout le bonheur qu'ils nous donnent, c'est d'écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre pour en sentir le prix ; le manque, la privation, la douleur, voilà la chose positive, et qui sans intermédiaire s'offre à nous.

Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation

Série E.S.

YT : Un charabia qui ressemble à de la science psychologique. Mais n'est pas de la science philosophique.

1er sujet :
Que gagne-t-on à échanger ?

YT : De la pseuo-science économique. Rien à voir avec la philosophie.

2e sujet :
Le développement technique transforme-t-il les hommes ?

YT : Cela a à voir avec le matérialisme historique. Qui est l'application à l'histoire de la science philosophique. Mais ce n'est PAS de la philosophie.

3e sujet :
Expliquez le texte suivant :

Quant à savoir s’il existe le moindre principe moral qui fasse l’accord de tous, j’en appelle à toute personne un tant soit peu versée dans l’histoire de l’humanité, qui ait jeté un regard plus loin que le bout de son nez. Où trouve-t-on cette vérité pratique universellement acceptée sans doute ni problème aucun, comme devrait l’être une vérité innée ? La justice et le respect des contrats semblent faire l’accord du plus grand nombre ; c’est un principe qui, pense-t-on, pénètre jusque dans les repaires de brigands, et dans les bandes des plus grands malfaiteurs ; et ceux qui sont allés le plus loin dans l’abandon de leur humanité respectent la fidélité et la justice entre eux. Je reconnais que les hors-la-loi eux-mêmes les respectent entre eux ; mais ces règles ne sont pas respectées comme des lois de nature innées : elles sont appliquées comme des règles utiles dans leur communauté ; et on ne peut concevoir que celui qui agit correctement avec ses complices mais pille et assassine en même temps le premier honnête homme venu, embrasse la justice comme un principe pratique. La justice et la vérité sont les liens élémentaires de toute société : même les hors-la-loi et les voleurs, qui ont par ailleurs rompu avec le monde, doivent donc garder entre eux la fidélité et les règles de l’équité, sans quoi ils ne pourraient rester ensemble.
Mais qui soutiendrait que ceux qui vivent de fraude et de rapine ont des principes innés de vérité et de justice, qu’ils acceptent et reconnaissent ?

John Locke, Essai sur l’entendement humain

YT : Charabia pseudo philosophique. Quant à la "morale" elle sera remplacée par le concept historiceo-économique de "PRODCUTIVITE HISTORIQUE".

Série S



1er sujet :
Est-il absurde de désirer l’impossible ?



YT : L' « impossible » de madame Michu ou l' « impossible » sortant du déterminisme absolu depuis 13 milliards d'années. La question est stupide ! A moins d'en faire une critique …. des miracles !!!

2e sujet :
Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?

YT : Charabia pseudo épistémlogique.

3e sujet :
Expliquer le texte suivant :


Les affaires générales d’un pays n’occupent que les principaux citoyens.
Ceux-là ne se rassemblent que de loin en loin dans les mêmes lieux ; et, comme il arrive souvent qu’ensuite ils se perdent de vue, il ne s’établit pas entre eux de liens durables. Mais quand il s’agit de faire régler les affaires particulières d’un canton par les hommes qui l’habitent, les mêmes individus sont toujours en contact, et ils sont en quelque sorte forcés de se connaître et de se complaire.
On tire difficilement un homme de lui-même pour l’intéresser à la destinée de tout l’État, parce qu’il comprend mal l’influence que la destinée de l’État peut exercer sur son sort. Mais faut-il faire passer un chemin au bout de son domaine, il verra d’un premier coup d’oeil qu’il se rencontre un rapport entre cette petite affaire publique et ses plus grandes affaires privées, et il découvrira, sans qu’on le lui montre, le lien étroit qui unit ici l’intérêt particulier à l’intérêt général.
C’est donc en chargeant les citoyens de l’administration des petites affaires, bien plus qu’en leur livrant le gouvernement des grandes, qu’on les intéresse au bien public et qu’on leur fait voir le besoin qu’ils ont sans cesse les uns des autres pour le produire.
On peut, par une action d’éclat, captiver tout à coup la faveur d’un peuple ; mais, pour gagner l’amour et le respect de la population qui vous entoure, il faut une longue succession de petits services rendus, de bons offices obscurs, une habitude constante de bienveillance et une réputation bien établie de désintéressement.
Les libertés locales, qui font qu’un grand nombre de citoyens mettent du prix à l’affection de leurs voisins et de leurs proches, ramènent donc sans cesse les hommes les uns vers les autres, en dépit des instincts qui les séparent, et les forcent à s’entraider.

Tocqueville, De la démocratie en Amérique

YT : Il doit y avoir un inspecteur général auteur d'un ouvrage sur Tocqueville en préparation ou est-ce le Bushophilisme Obamaphilisme persistant. L'Histoire des constitutions est de l'Histoire, pas de la philosophie, la philosophie du droit n'est PAS de la philosophie et n'a pas grand chose à voir avec celle-ci – sans la médiation de la science historique.



Mise à jour : juin 2009



Aucun commentaire: