mercredi 8 avril 2009

Sur Rue89 : Ratzinger publie chez les fascistes. Déterminisme et liberté chez les bigots et chez Werner Heisenberg

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Polémique

Quand Benoît XVI écrivait dans une revue facho


Un député autrichien a déterré un vieux texte de 1998 signé du cardinal Ratzinger dans une publication nationaliste.

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N'y a t-il pas un lecteur germanophone qui pourrait augmenter le niveau de scoop de rue89 en nous offrant la publication d'une traduction française du texte allemand.

Je regardais "Le bon plaisir" de Francis Girod et Françoise Giroud hier soir : n'y aurait-il pas un jeune braconnier similaire à celui du film souhaitait offrir une traduction historique à la postérité – avant d'aller remplir les rubriques « méfaits divers »

D'autant que Systran m'a permis de comprendre une partie du texte.
Peut-être ce lien donnera-t-il aux lecteurs de Rue89 non germanophones comme moi la possibilité de comprendre une partie du texte:

http://sysurl.systranet.fr/?systrangui=www.systran.fr%3B/snetfr/web&systranbanner=1&systranuid=aHR0cC1pdnY3c3J2MTUudW5pLW11ZW5zdGVyLmRlL21ua2cvcGZudWVyL0ZyZWloZWl0LXUtV2FocmhlaXQuaHRtbC9kZV9mcg==

Je suis intrigué par deux choses :

Cette (géniale) citation de Marx et Engels extraite du manuscrit de 1846 de l'"Idéologie Allemande" est obscurcie par un bug logiciel :

Zweifellos, es gibt Gründe genug, gegenüber allzu sicher auftretendem Wahrheitspathos vorsichtig zu fragen: Was ist Wahrheit? Aber es gibt ebensoviel Grund, die Frage zu stellen: Was ist Freiheit? Was meinen wir eigentlich, wenn wir Freiheit rühmen und sie auf die oberste Stufe unserer Wertskala stellen? Ich glaube, daß der im allgemeinen mit dem Freiheitsverlangen verbundene Inhalt recht treffend ausgelegt ist in den Worten, mit denen einmal Karl Marx seinen Traum von Freiheit ausgedrückt hat. Der Zustand der künftigen kommunistischen Gesellschaft werde es möglich machen, »heute dies, morgen jenes zu tun, morgens zu jagen, nachmittags zu fischen, abends Viehzucht zu treiben, nach dem Essen zu kritisieren, wie ich gerade Lust habe ...«1 Genau in diesem Sinn versteht das unreflektierte Durchschnittsempfinden unter Freiheit das Recht und die Möglichkeit, alles das zu tun, was wir uns gerade wünschen und nichts tun zu müssen, was wir nicht möchten. Anders gesagt: Freiheit würde bedeuten, daß das eigene Wollen die einzige Norm unseres Tuns sei und daß der Wille alles wollen könne und alles Gewollte auch auszuführen die Möglichkeit habe. An dieser Stelle steigen freilich Fragen auf: Wie frei ist der Wille eigentlich? Und wie vernünftig ist er? Und: Ist ein unvernünftiger Wille ein wirklich freier Wille? Ist eine unvernünftige Freiheit wirklich Freiheit? Ist sie wirklich ein Gut? Muß also die Definition der Freiheit vom Wollenkönnen und vom Tunkönnen des Gewollten her nicht durch den Zusammenhang mit der Vernunft, mit der Ganzheit des Menschen ergänzt werden, damit es nicht zur Tyrannei der Unvernunft komme? Und wird es nicht zum Zusammenspiel zwischen Vernunft und Wille gehören, dann auch die gemeinsame Vernunft aller Menschen und so die gegenseitige Verträglichkeit der Freiheiten zu suchen? Es ist offenkundig, daß in der Frage nach der Vernünftigkeit des Willens und seiner Vernunftbindung die Wahrheitsfrage verborgen mitgegeben ist.

Source

http://ivv7srv15.uni-muenster.de/mnkg/pfnuer/Freiheit-u-Wahrheit.html

traduit (automatiquement par Systran)

« Sans aucun doute, il y a des raisons assez de demander prudemment par rapport au pathos de vérité trop sûrement apparaissant : Qu'est la vérité ? Mais il y a tout autant une raison de poser la question : Qu'est la liberté ? Que voulons-nous dire en réalité, si nous faisons l'éloge de la liberté et eux à l'étape supérieure notre échelle de valeur placer ? Je crois, qu'on présente assez de façon appropriée contenu général lié à l'exigence de liberté dans les mots, avec lesquels Charles Marx a exprimé une fois son rêve de la liberté. État future communiste société devient lui possible fairede faire demain » aujourd'hui cela, chasser le matin, pêcher l'après-midi, élevage entraîner le soir, après le repas critiquer, comme j'envie droite ai… « à 1 dans ce sens comprends précisément le Durchschnittsempfinden irréfléchi sous la liberté le droit et la possibilité de faire celui tout le ce que nous justement se souhaiter et rien faire devoir, ce que nous ne voudrions pas. Différemment dit : La liberté signifierait, qu'il veut le propre la seule norme notre faire il est et que la volonté tout veulent peuvent et tout le voulu aussi exporter la possibilité ont. Ici, des questions montent certainement : Comment la volonté est-elle en réalité libre ? Et comment est-il raisonnable ? Et : Une volonté déraisonnable est-elle une volonté vraiment libre ? Une liberté déraisonnable est-elle vraie liberté ? Est-elle vraie un bien ? La définition de la liberté ne doit-elle pas être complétée ainsi à partir de la capacité vouloir et de la capacité faire du voulu par le lien avec la raison, avec la totalité de l'homme, afin qu'on n'en vienne pas à la tyrannie de la déraison ? Et de l'effet entre une raison et volonté ne fera-t-il pas partie de aussi chercher alors la raison commune d'hommes et ainsi la compatibilité mutuelle des libertés ? Il est évident, que dans la question après le Vernünftigkeit de la volonté et de son engagement de raison la question de vérité est donnée dissimulé. »

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Un germanophone pourrait-il a minima nous donner la traduction de ce passage.

2° La deuxième chose, mais là les bugs de traduction me font encore davantage marcher sur des oeufs.

J'ai néanmoins l'impression que Ratzinger revient sur le débat du début du 20° siècle sur le déterminisme et la liberté.

Il me semble qu'il s'agit de la résurgence de la thèse fasciste de Werner Heisenberg que je ne me lasse pas de mettre en lumière.

Extraits

Personne ne sait ce que l'avenir nous réserve, ni quelles sont les puissances spirituelles qui gouverneront le monde, mais il nous faut commencer par croire à quelque chose et vouloir quelque chose.

Nous voulons que la vie spirituelle redevienne florissante ici, et qu'ici, en Europe, continuent à naître les idées qui déterminent l'aspect du monde. Nous engageons notre existence sur le pari que, dans la mesure où nous saurons nous souvenir de notre origine et retrouver le chemin vers la coopération harmonieuse des forces de notre continent, même les conditions matérielles de la vie en Europe deviendront plus heureuses qu'elles ne le furent au cours des dernières cinquante années. Nous voulons que notre jeunesse, en dépit du chaos extérieur, grandisse dans l'atmosphère spirituelle de l'Occident, et qu'elle puise aux sources de la force qui a fait vivre notre continent pendant plus de deux mille ans. Ne nous soucions qu'en second lieu des points de détail! Il n'est pas d'une importance primordiale que nous nous déclarions pour l'enseignement humaniste ou pour un autre système scolaire. Mais en tout cas et avant toute autre chose, nous devons nous déclarer pour l'Occident!"


Ainsi que je mets en lumière l'imposture de la mécanique « quantique » et des prétendues « relations d'indétermination » dont la prétendue existence physique remet en cause le déterminisme dans les corps minuscules (appelé « infiniment petit » par les orthodoxes).

Heisenberg

sources

http://monsyte.blogspot.com/2009/01/werner-heisenberg-ideologue-fasciste.html



commentaires

http://monsyte.blogspot.com/2009/01/werner-heisenberg-ideologue-fasciste_08.html

Ce débat sur la liberté (et le déterminisme) fut aussi l'objet de plusieurs textes de Max Planck. Si personne ne se décide à les scanner, l'intérêt de la science et du combat matérialisme me contraindra à publier moi-même les arguments d'un des – rares – adversaires intelligents du matérialisme.
Un niveau d'argumentaire que je ne rencontre plus jamais en ce début de 21° siècle.

Pour en finir avec la maison-mère de la bigoterie fasciste qui ne fut jamais jugé pour son soutien actif à tous les fascistes en fuite, il ne faut pas perdre de vue que limiter l'argumentaire au lieu de publication des propos de Ratzinger est un acte de faiblesse : il faut former philosophiquement les générations futures contre la puissance des rhéteurs de la bourgeoisie s'écroulant.




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