jeudi 9 avril 2009

J'ai été agressé dans un bus (égoïsme, lutte de classe, Antoine Rufenacht, l'UMP, les délocalisations et la révolution)

par Yanick Toutain

J'ai pris le "bus midnight" pendant des années, de 1992 à l'an 2000. Bus de 10h05 vers les quartiers périphériques. Un midnight qui se prolongeait … jusqu'à 23h15, mais uniquement le week-end. Un « minuit » d'avant minuit. Il faut se contenter de ce qu'on a : les riches ont des voitures, les pauvres rentrent à 22 heures.

Beaucoup de jeunes dans ce bus « midnight ». Beaucoup d'adolescents. Je rentrais avec ma guitare après la manche dans les restaurants.

J'ai été agressé par une bande : bousculade, chemise arrachée.

Mais ce ne fut pas en soirée, ce fut en pleine journée.

Je fus agressé, mais pas par l'un de ces jeunes. Je fus agressé par une bande de contrôleurs.

Ces messieurs refusaient de comprendre qu'un mendiant qui paye son ticket sans avoir droit à aucun tarif réduit, qui paye le plein tarif, peut, parfois, ne pas pouvoir payer son ticket du jour.

Ces brutes en bande de la CGFTE, ces embauchés du trust Vivendi ne pouvaient comprendre que payer l'équivalent de un euro pouvait être un sacrifice au détriment de l'alimentation.

Ces messieurs voulurent me séquestrer dans le bus.

Mon identité ne leur suffisait pas.

A chaque arrêt, à peine je me dirigeais vers la porte que j'étais bousculé par l'une des brutes proto-fascistes.

Ils me contraignirent, lors de la correspondance, à ne même pas descendre du bus et à poursuivre un trajet qui obliquait vers l'est quand je me dirigeais vers l'ouest.
Ils se vantèrent d'avoir l'intention de me séquestrer jusqu'au terminus, à plus de 3 kilomètres de là, en pleine campagne lieu du nouveau « CHU » local, où ils allaient faire demander un véhicule de police.

Après un kilomètre, une crainte « gastrique » et la montée d'un petit groupe de passagers m'entraîna, à nouveau, en direction de la porte.
J'eus droit à l'arrachage des boutons de ma chemise par un de ces fascistes en pleine illégalité.

ÉGOÏSME DES TÉMOINS

Pas un des passagers ne vint à ma rescousse.

Ces cow-boys sévissent toujours : cette police milice des transports que le Front National appelait de ses vœux aura, après la révolution des comptes à rendre sur leurs pratiques de gangsters.

Dans la ville de Compiègne, le maire de droite a mis en place, depuis de très nombreuses années, les transports urbains gratuits.
De pareils cow-boys fascistes, crétins en panoplie d'uniforme de cow-boys de Ordre Nouveau ne peuvent pas jouer du muscle dans une pareille ville, ne peuvent pas exercer leurs clowneries fascistes à Compiègne : pourquoi contrôler des tickets quand la ville donne le transport urbain gratuit.

Mais pourquoi le maire Rufenacht fait-il le contraire de son collègue de Compiègne ?

ANTOINE RUFENACHT ESCLAVAGISTE

Pour une raison simple : Rufenacht est un esclavagiste qui a utilisé, pendant de très nombreuses années la violence fasciste du roi du Maroc Hassan II pour maintenir des salaires d'esclaves pour les travailleurs de son entreprise.

Car ce « gaulliste » Rufenacht est un délocalisateur : tous les UMP sont des esclavagistes délocalisateurs : La délocalisation, certains, comme Antoine Rufenacht l'ont pratiquée à leur profit direct pendant de très nombreuses années.

Rufenacht a apprécié la violence exercée par le fasciste CIA roi du Maroc qui mettait ses opposants dans des cages dignes du roi de France, dignes des « fillettes » dans lesquelles le roi Louis XI mettait ceux qui déplaisaient.

Antoine Rufenacht a apprécié la violence du roi du Maroc. Elle lui a permis d'obtenir des profits de capitaliste esclavagiste pendant des années et des années.

La violence, pour le gaulliste sarkoszyste Antoine Rufenacht est quelque chose qui rapporte.

Il est donc logique que la violence qui lui a rapporté tellement de millions au Maroc, ce maire délocalisateur apprécie qu'elle soit utilisée par la milice des bus du Havre.

Car ce que j'ai subi de ces gangsters, il est illusoire de supposer que ce ne soit que contre les mendiants guitaristes qu'elle s'exerce.

Les jeunes ont perdu la confiance envers les adultes : quand Internet verra leurs témoignages apparaître, la face du monde changera.

Mépris, impolitesse, brutalités : Rufenacht donne des concessions à des gangsters fascistes qui baignent en pleine illégalité.

Mais cette brutalité que ne pratique pas le maire de Compiègne (peut-être tire-t-il ses revenus de sources plus avouables que celles du délocalisateur Rufenacht), le maire du Havre ne la pratique pas que contre les mendiants ou les jeunes.

Les enfants, les petits enfants y dont droit aussi.

De toute ma vie, je n'ai adressé la parole à ce maire capitaliste qu'une seule fois.

En pure perte.

J'ai rapporté cette « rencontre » dans un billet de blog.

Julie Amadis ne fut jamais convoquée par ce maire ni par ses services. Son témoignage ne fut jamais enregistré par les services municipaux.

Antoine Rufenacht doit se rejouir que son ATSEM, que son employée de l'école maternelle Varlin ait donné des coups violents au petit Kevin, il doit s'en réjouir comme il devait se réjouir des coups que prenaient des opposants à Hassan II.

Accumuler des millions pendant des années grâce aux brutalités du fasciste Hassan II, grâces aux violences fascistes du tyran du Maroc, cela fait le cuir.

Il faut mater les pauvres.

Le petit Kevin, personne n'est venu à son secours.

La directrice de l'école, Véronique Combret a réagi en se vantant de taper un autre enfant , le petit Luciano. L'inspecteur d'académie de la ville n'a jamais convoqué la témoin Julie Amadis – contrairement à la promesse qu'il avait faite aux syndicats.
La chef directe de Julie Amadis, Carole Hervieu a réglé son compte au témoin des coups : Non renouvèlement de contrat et accusation de mensonge.

Ces deux dames ont esté en justice. Elles auraient été diffamées. « Brute » et « protectrice de brute ».
C'est devenu une chanson « La brute soutient la brute ».





On ne me fait pas convoquer à la police impunément.
J'ai écrit la chanson le lendemain de mon audition.

Mais qui protège le petit Kévin ?

Personne !

Les enseignantes de la maternelle sont complices des coups (une troisième – selon le témoignage postérieure d'une mère – tirait les cheveux du petit Houssine)

Les enseignants du collège Varlin sont complices.

La professeur Mélanie V. - proche du NPA – se vantait en salle des profs de taper son petit enfant. Une autre affirma en faire autant.

Qui protège le petit Kévin et le petit Luciano ?

Personne : le Recteur de l'Académie de Rouen, au mépris de l'humanité, au mépris de la pédagogie, au mépris de la légalité, a laissé sans aucune réponse les deux courriers (1, 2) de juin 2008 , transmis (par 3 voies) rédigés par Julie Amadis.

Au Havre, les enseignants tapent les enfants, les contrôleurs bousculent les passagers, le maire profite de la violence coloniale.

Et il existe des crétins pour s'étonner que de jeunes imbéciles, au lieu de suivre les traces et les exemples de Patrice Lumumba, au lieu de suivre les traces et les exemples de Thomas Sankara, suivent d'autres exemples.

Il y a des crétins pour s'étonner que de jeunes imbéciles suivent les exemples de Véronique Combret et tapent, qu'ils suivent les exemples des contrôleurs de Vivendi et de Rufenacht et qu'ils bousculent.

LIRE AUSSi :

MARDI 7 AVRIL 2009

sur RUE89 : agression sur le noctilien et la vidéo Youtube


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