dimanche 1 février 2009

Le curé Bricmont et son église matérialiste dominicale. (En défense du matérialisme)

par Yanick Toutain

Le curé Bricmont et son église matérialiste dominicale. (Les insultes du larbin de Heisenberg ne nous touchent pas)

Jean Bricmont et la bande Syllepse croient à un monde supérieur : le matérialisme. Ils sacrifient à ses valeurs tous les dimanches, mais, le reste de la semaine, ils gardent la tête sur les épaules et courent chercher le bon argent de la bourgeoisie en oubliant toutes ces croyances hebdomadaires.

Les curés du Vatican – quant à eux - croient à la justice et à l'égalité entre les hommes. En chaire, ils prêchent ces valeurs progressistes.

Mais, le reste de la semaine les rend plus raisonnables, et ils s'accommodent de l'existence des classes exploiteuses, du racisme, du fascisme : les négationnistes fascisants sont même invités à rentrer au bercail par ce pape (re)devenu le protecteur numéro du néo-fascisme de l'oligarchie mondiale.

Les curés de l'orthodoxie physique, tous les Bricmont, les Bouveresse, toute cette clique des hypocrites ennemis du matérialisme utilisent les drapeaux de la science comme Staline brandissait le drapeau du rouge du communisme.

Mais ces gens ne croient pas plus au matérialisme que Staline ne croyait au communisme ou les curés du Vatican à l'égalité entre les hommes.

Quand il s'agit de passer aux choses sérieuses, Staline organisait l'inégalité des salaires, faisait l'apologie du spetz Stakhanov et insultait les révolutionnaires en crachant sur l'« égalitarisme petit-bourgeois ».

Quand il s'agit de passer aux choses sérieuses, Jean Bricmont insulte les matérialistes en prenant la défense des imbécilités du fasciste Heisenberg.

Car ce sont les imbécilités fascistes de Heisenberg qui financent le salaire de Jean Bricmont.

Toute cette bande de charlatans stipendiés par la bourgeoisie impérialiste sont des corrompus qui mentent pour justifier leur exploitation du Tiers Monde.

Ils mentent en insultant les vrais scientifiques.

Lisez ce que le corrompu Jean Bricmont ose écrire en défense des thèses fascistes de Heisenberg :

« On rencontre parfois des matérialistes qui ont de curieuses angoisses : ils n’aiment pas le Big Bang parce que cela ressemble trop au récit de la Genèse. Parfois, ils ont du mal à accepter l’indéterminisme quantique. »

Des angoisses !!! Ce sont des angoisses qui justifierait notre refus énergique du hasard fasciste !

Ce seraient des angoisses qui expliqueraient le refus des thèses du militant nazi – Werner Heisenberg - qui voulut construire la bombe atomique du 3° Reich.

Jean Bricmont touche de l'argent pour défendre le hasard fasciste.

Il a touché cet argent toute sa vie : tout cet argent volé aux Africains, tout cet argent, butin du pillage colonialiste pour faire la propagande du hasard fasciste.

Et ces gens veulent cacher leur imposture derrière le drapeau de Democritos et de Lénine !

LE MATÉRIALISME, LE SEUL, LE VRAI

Le matérialisme c'est tout simplement le mouvement des atomos. C'est ce que les Grecs ont compris; de Puthagoras à Epicuros, leurs recherches scientifiques permirent de comprendre cela.

Titus Lucretius, Newton, Marx, Engels, Lénine partagent ce point de vue : la matière est en mouvement, la matière est corpusculaire et formée d'atomos.

Observez comment le charlatan, comment le propagandiste du hasard fasciste Bricmont embrouille le problème :

« Avant de tenter de préciser ce que j’entends par " matérialisme scientifique ", il me faut discuter brièvement ce qu’on pourrait appeler le " matérialisme métaphysique " ou " ontologique ", qui se résume souvent par la formule : " seule existe la matière en mouvement". Cette idée soulève immédiatement la question : qu’est-ce que la " matière " ? Est-ce que les nombres, l’information, les sensations, le concept de cheval, le neutrino ou la fonction d’onde (en physique quantique) font partie de la matière ? Si on répond " oui ", le concept tend à se dissoudre dans une tautologie (8). Si on répond " non , mais on peut les réduire ou ramener à de la matière ", il faut expliquer comment on procède et quel concept de matière (et de réduction) on met en jeu. »

A aucun moment le charlatan ne mentionne le mot « atomos » ou le mot « atome ».

L'ironie stupide de sa note 8 masque à peine son ignorance crasse :

« 8) Par exemple, Lénine définissait le matérialisme en attribuant comme seule propriété à la matière d’être une réalité objective ; c’est vrai qu’il voulait combattre le subjectivisme et que, contre cela, l’idée avait une certaine force, mais le pape pense sans doute que Dieu est une réalité objective et Descartes pensait la même chose pour l’âme ; il est néanmoins difficile de les considérer comme matérialistes. »

Pour embrouiller le problème, pour pouvoir nous insulter, nous les matérialistes, il est obligé de ressortir les mêmes insultes que celles qui étaient adressée à Lénine ou au Plekhanov matérialiste : nous serions des « métaphysiciens ».

La logique de ces crétins est simple à comprendre :
- Nous sommes les récepteurs.
- Nous recevons un signal.

Hé bien, l' évènement qui a déclenché le signal, si vous « prétendez » qu'il existe en dehors de nos perceptions, vous allez être insulté par Bricmont et la bande Syllepse comme « métaphysicien ».

Pour ces imbéciles qui osent usurper le mot « matérialiste », si vous considérez que le réel existe HORS de nos perceptions, vous pensez qu'il existe quelque chose « au-delà » du réel, au-dela de la nature !

Relisez attentivement le texte du charlatan :

« ce qu’on pourrait appeler le " matérialisme métaphysique " ou " ontologique ", qui se résume souvent par la formule : " seule existe la matière en mouvement". »

Ce qu'il écrit, ce sont les insultes des réactionnaires contre Lénine.

Retournons lire le grand philosophe pour comparer les insultes de Bricmont avec ce que Lénine, lui-même, rétorquait aux charlatans, et cela, dès les premières lignes de l'introduction de son « Matérialisme et empiriocriticisme ».

Les matérialistes, nous dit on, reconnaissent, l'impensable et l'inconnaissable, la « chose en soi », la matière placée « au-delà de l'expérience », au delà de notre connaissance. Ils tombent dans un véritable mysticisme en admettant quelque chose au delà, qui est situé hors des limites de l'« expérience » et de la connaissance. Quand ils déclarent que la matière agissant sur les organes de nos sens suscite des sensations, les matérialistes se basent sur l'« inconnu », sur le néant, puisque eux-mêmes, disent ils, reconnaissent nos sens comme la seule source de la connaissance. Les matérialistes tombent dans le « kantisme » (c'est le cas de Plekhanov qui admet l'existence de la « chose en soi », c'est à dire des choses existant en dehors de notre conscience), ils « doublent » le monde et prêchent le « dualisme », puisque derrière les phénomènes, d'après eux, il y a encore la chose en soi, puisque derrière les données immédiates des sens, ils admettent autre chose, on ne sait quel fétiche, une « idole », un absolu, une source de « métaphysique », un double de la religion (la « sainte matière », selon Bazarov).

Tels sont les arguments des disciples de Mach contre le matérialisme, arguments que répètent et ressassent sur tous les tons les auteurs précités.

Pour voir si ces arguments sont neufs et ne visent vraiment qu'un matérialiste russe « tombé dans le kantisme », nous citerons en détail quelques passages tirés des œuvres du vieil idéaliste George Berkeley. Cette référence historique est d'autant plus nécessaire dans l'introduction à nos notes que nous aurons plus d'une fois, dans la suite de notre exposé, à nous référer à Berkeley et au courant qu'il fit naître en philosophie, car les disciples de Mach présentent sous un faux jour aussi bien l'attitude de Mach à l'égard de Berkeley que l'essence de la philosophie de ce dernier.

L’œuvre de l'évêque George Berkeley, parue en 1710 sous le titre de Traité sur les principes de la connaissance humaine1, commence par les raisonnements suivants : « Pour quiconque étudie les objets de la connaissance humaine, il est évident qu'ils représentent ou des idées (ideas) effectivement perçues par les sens, ou des idées acquises par l'observation des émotions et des actes de l'intelligence, ou enfin des idées formées à l'aide de la mémoire et de l'imagination... Je me représente, à l'aide de la vue, la lumière et la couleur, leurs gradations et leurs variétés. Je perçois, à l'aide du toucher, le mou et le dur, le chaud, le froid, le mouvement et la résistance... (...)

Les imbéciles qui parlent de « matérialisme métaphysique » sont les ennemis du matérialisme : ils nient l'existence d'un Univers réel, d'un Univers « en soi ».

Le charlatan corrompu Bricmont, le larbin de l'université catholique de Louvain, le propagandiste du hasard fasciste va poursuivre ses insultes contre les matérialistes : nos thèses, notre matérialisme, celui de Lénine, celui de Democritos, seraient un « un obstacle au progrès scientifique lorsqu’il reste une pure philosophie, c’est-à-dire une approche a priori, spéculative et non empirique de la réalité. »

Un certain matérialisme peut malheureusement être un obstacle au progrès scientifique lorsqu’il reste une pure philosophie, c’est-à-dire une approche a priori, spéculative et non empirique de la réalité. En effet, il existe un concept de matière qui est en général celui auquel on pense intuitivement, et qui pourrait être appelé un " automate cartésien " : des boules de billards qui s’entrechoquent ou un système de boutons et de leviers. C’est-à-dire un mécanisme, une machine, telle que nous pouvons l’imaginer de façon claire et intuitive. »

C'est évident et personne ne remettra jamais cela en cause avec des arguments sérieux: les atomos se comportent comme des boules de billards sans élasticité. Les imbéciles charlatans qui prétendent le contraire sont les mêmes qui ont renoncé à comprendre de QUOI sont faits les photons. Ce sont les mêmes imbéciles qui viennent chanter l'air relativiste : « les photons n'ont pas de masse » . Ce sont les mêmes imbéciles qui vont chantant l'air relativiste : « il n'existe pas de déplacements absolus, il n'existe pas de vitesse absolue ! ».

Les mêmes imbéciles, qu'ils soient de la réaction Vatican ou de la réaction Syllepse, chantent leur air de l'orthodoxie et vantent les mérites du sionistes Einstein et du fasciste Heisenberg.

Ils osent prétendre que vouloir analyser les chocs des atomos serait « être un obstacle au progrès scientifique ». Quelle imposture !

Ces gens, ces parasites qui font stagner la science depuis 1927 osent parler de « progrès scientifique ».

A l'Est comme à l'Ouest, les pires staliniens et les pires réactionnaires crypto-mystiques ont écrasé les vrais scientifiques.
Leur harcèlement avait même provoqué le suicide du grand Boltzmann.
Même Planck est obligé de reconnaître dans sa biographie qu'il refusait la vision corpusculaire de Boltzmann.

A l'Est, les partisans de Lénine et de la philosophie matérialiste ont fini au Goulag, à l'Ouest les partisans du matérialisme subissent la répression par le refus des diplômes, le refus des statuts. Les matérialistes les moins courageux sont contraints d'ABJURER et de passer dans la clandestinité, comme le cas de l'astrophysicien de Strasbourg.

Pour préserver leur pouvoir, les charlatans du 21° siècle passent leur temps à tout embrouiller : ils sèment la confusion entre la physique quantique ( qui a pour père Democritos) et la mécanique quantique (de Bohr et Heisenberg, à la suite de la mécanique ondulatoire de Broglie) qui est probabiliste et nie le déterminisme.

Mais, en fait, la physique s’est développée en s’éloignant de ce modèle " mécaniste " de la réalité et il est futile d’essayer de tout faire rentrer dans ce cadre (par exemple, la physique quantique) (9).

Quand Bricmont écrit une ânerie pareille, il sait qu'il ment !

C'est POSTÉRIEUREMENT à 1900 et à l'équation de Planck que le modèle « planétaire » pour l'électron et le noyau a été imaginé par « Bohr et ….

Le 14 décembre 1900 est la date officielle de l'invention de la « physique quantique ». Cette date est celle où est validé l'ajout de « MOINS UN » au dénominateur de l'équation de Wien par Planck.

Parler de « physique quantique » comme rédhibitoire au « modèle mécaniste » est un mensonge avéré.

Dans les premières années de la physique quantique, il n'est pas question de « nuages » ou de probabilité de présence. Dans les années précédant 1927, il est parfaitement clair pour tous les orthodoxes de l'époque que l'électron a une TRAJECTOIRE.

Après des décennies d' « obscurantisme chimique », dans la deuxième moitié du 19° siècle, pendant lesquelles les « énergétistes » acceptaient les atomes mais leur niait une existence corpusculaire, la construction du concept de photon (qui est une redécouverte après Newton) , les orthodoxes revenaient sur une ligne se rapprochant du matérialisme.

Bricmont est donc pris, ici, en flagrant délit de mensonge avéré.

Mais il n'y a rien ici d'étonnant : en tant que larbin de Heisenberg et propagandiste du hasard fasciste, Jean Bricmont joue le rôle pour lequel il a été payé.

Le fait que – en 1908 – la réaction idéaliste ne s'avouait toujours pas vaincue et préparait sa revanche n'est pas un argument bien au contraire :

« Le matérialisme consiste justement à admettre que la théorie est un calque, une copie approximative de la réalité objective. Nous ne pourrions souhaiter de meilleure confirmation du fait que la lutte se poursuit, au fond, entre les tendances idéalistes et matérialistes, que celle qui nous est donnée par Rey lorsqu'il dit qu'il existe, parmi les physiciens modernes, « une réaction contre l'école conceptuelle (celle de Mach) et l'école énergétique », et lorsqu'il classe les physiciens professant la théorie des électrons parmi les représentants de cette réaction (p. 46). Il importe seulement de ne pas oublier que, outre les préjugés communs à l'ensemble des philistins instruits, contre le matérialisme, les théoriciens les plus marquants se ressentent de leur ignorance complète de la dialectique. »(Lénine : MeE)



La suite du texte Bricmont est tout aussi mensongère concernant l'épistémologie.
Premièrement, les « actions à distance » qu'il prétend avoir vu chez Newton sont fausses : « Je ne feins pas d'hypothèse » « Hypotheses non fingo ». Newton fournissait un modèle mathématique. On devrait appeler son livre du « calcul scientifique ». Ce n'était pas de la science achevée puisque l'explication de la gravitation n'était pas donnée.
Plus tard, en cherchant les causes, Isaac Newton évoquera le fait que les briques de la matière seraient les photons et que la gravitation pourrait être un choc comparable à celui du « vent dans les ailes du moulin ».

Bricmont ment aussi plus loin : les vrais matérialistes refusent les ondes qui ne soient pas corpuscules ondulants. Ce sont les charlatans qui ont inventé ces absurdes « ondes » qui ne seraient pas les caractéristiques de particules réelles.

Quant aux « particules sans masse » elles ont été inventées pour protéger l'existence de l'imbécile fonction gamma de Einstein : laisser une masse aux corps se déplaçant à la vitesse de la lumière aboutissait à multiplier cette masse par un infini obtenu par une fonction gamma calculée avec la vitesse de la lumière (1 sur racine de 1 moins c sur c au carré donnant... l'infini comme résultat). (Ces débiles n'ont toujours pas inventé la « renormalisation » de la fonction gamma, mais … cela viendra !!!!... Le jour où une expérience leur crèvera les yeux, ils le feront ….depuis leur maison de retraite !!!)

Mais les matérialistes REFUSENT TOUTE LA RELATIVITÉ.

« Bien sûr, les explications scientifiques se font, si on veut, en terme de " matière", mais il n’existe pas de concept précis de matière, donné une fois pour toutes, auquel les explications scientifiques doivent se plier. La matière, au sens scientifique du terme, peut inclure des actions à distance (chez Newton), des ondes électromagnétiques qui se " propagent dans le vide " ou des particules sans masse. La nature n’a nullement l’obligation d’être aimable à notre égard et, en particulier, de se laisser comprendre par ce petit animal qu’est l’homme en des termes qui lui sont accessibles intuitivement (10). Il est vrai qu’on n’introduit pas de concepts tels que Dieu ou l’âme dans les théories scientifiques, mais ce n’est pas tant parce qu’ils sont " immatériels " que parce qu’ils sont trop mal définis pour qu’on sache même de quoi on parle(11).

L'humour du charlatan est l'humour du petit truqueur : Il aura passé toute sa vie à faire la propagande des imbécillités idéalistes que sont la relativité et la mécanique quantique.

Même De Broglie, sur la fin de sa vie, tenta de reconquérir une dignité qu'il avait perdu dans sa course aux honneurs. Il avait, pour suivre le troupeau de l'orthodoxie, accepter de bafouer ses véritables convictions et avait cédé aux sirènes de Copenhague.

Lui, Bricmont, qui professe le dimanche un anti-impérialisme réformiste et un matérialisme de carnaval, ne semble aucunement en voie de rédemption.

Les idéalistes avérés comme d'Espagnat dont je dénonçais récemment les fariboles dans mon texte "Le charlatan Bernard d'Espagnat n'aime pas la réalité en soi." ou encore l'émissaire (poli) du Vatican - Jean Staune - sont bien plus cohérents que tous ces curés du paradis matérialiste.

En effet, si la science que professe, moyennant finances, toute la bande Syllepse, était VRAIE, si ce qu'ils enseignent à leurs malheureux élèves était SÉRIEUX, si cela ne permettait de soulever aucune objection de protocole, alors, alors seulement, l'édifice conceptuel des Jean Staune et des Bernard d'Espagnat serait LA PHILOSOPHIE.

Théorie des cordes, espaces à 5 dimensions ou plus, nuages d'électrons fantômes, trous de vers, probabilités de présence... pour ne pas parler des UNIVERS MULTIPLES... toutes ces fariboles SONT LA SCIENCE ORTHODOXE.

Einstein le crétin leur a ouvert la voie : sa notion de l'inertie dans un monde où il serait INTERDIT de raisonner en terme de déplacements absolus est du pur subjectivisme. Ses vitesses relatives ne sont même pas des vitesses.

Tous ces faux matérialistes, ces curés du dimanche, ce sont tous des crétins autistes, enfermés dans les frontières de leur subjectivité.

L'inertie, c'est le mouvement régulier d'un corps passant, en ligne droite, d'un lieu absolu à un autre lieu absolu, pendant la même quantité de temps, la même durée. En ligne droite.

Cette assertion – matérialiste – est le fondement des Principia.

Elle est à la base de la science véritable.



La totalité des pseudo expériences des charlatans – à commencer par l'absurde fausse expérience de Michelson et Morley n'est qu'une accumulation d'impostures et de raisons stupides.



La révolution mettra bon ordre à tout cela.

Le débat actuel avec Jean Staune permet d'éclaircir pour les matérialistes où sont les frontières.

La coexistence pacifique de Moscou et de Washington a son reflet dans la coexistence pacifique entre d'Espagnat et Bouveresse sur les absurdités de Heisenberg.

La révolution égalitariste et la révolution scientifique ont comme ennemis les représentants de la formoisie - la bande Syllepse, et les représentants de la bourgeoisie : l'UIP et les propagandistes de l'intelligent design.

Tous sont des idéalistes ennemis de la science.

Les échanges avec le réactionnaire Jean Staune ont permis de rappeler qu'il est allié avec Bricmont, Bouveresse et toute la clique pour faire la propagande du hasard fasciste et de la relativité subjectiviste et idéaliste.

Il fallait le rappeler.

Ce que craignaient tous ces imposteurs de la bande Syllepse vient de se réaliser : ils ont fait les sourds depuis octobre 2005. Cela faisait plus de quatre ans qu'ils appliquaient la technique du « cause toujours » à chacun de mes textes.

Mais Jean Staune a brisé l'omerta, il a brisé la loi du silence, il a franchi le cordon sanitaire, il a rompu la mise en quarantaine : Je lui fait le plaisir de lui accorder que ce qu'il revendique comme étant l'orthodoxie scientifique est EFFECTIVEMENT ce pour quoi sont payés les Bricmont et les Bouveresse.

Quand ils critiquent la philosophie apparente de Jean Staune, ils crachent dans la soupe. Ils crachent dans la soupe qui les a nourri.

Au lieu d'utiliser le matérialisme pour balayer la fausse science qui les a nourri pendant des décennies, ils veulent le beurre et l'argent du beurre : ils veulent persister à faire croire en Einstein, à faire croire en Heisenberg, mais tout en crachant dans la soupe du Vatican qui fut et demeure leur nourriture idéologique.



Ces gens sont parfaitement culottés : au lieu de dire merci aux prêtres de l'idéalisme qui sont les grands fabricants des thèses relativistes, les grands fabricants du compromis de Copenhague, au lieu de remercier les idéologues de miracles cachés dans l'indéterminisme, ils osent s'en prendre à Jean Staune, l'ambassadeur du Saint Siège, ils l'insultent, lui, font tenir (sur les galaxies) des propos qu'il n'a pas tenu, ils osent le traiter de menteur (quant à la lettre d'Espagnat)



Les crachats que se prend Staune de la part de ces faux matérialistes sont l'hommage de la vertu au vice.... mais, ils ont la même saveur que les crachats de Staline : tous ces gens ne sont que parfaits hypocrites idéologues d'une classe exploiteuse, la formoisie. Leur alliance avec la bourgeoisie qui les a nourri sur la pillage du Tiers Monde est scellé dans la propagande Einstein-Heisenberg.

Mais, cette alliance, elle leur pèse depuis la chute du mur de Berlin. Peu à peu la bourgeoisie vient remettre les pendules de l'exploitation à l'heure, peu à peu, la bourgeoisie leur signifie que la voltairianisme qu'ils prétendent revendiquer est passé de mode et qu'il s'agit maintenant de revendiquer clairement l'idéalisme qui les a nourri dans les universités et autres lieux orthodoxes.

Comme, par ailleurs, ils sentent gronder la révolte des peuples exploités, ils en viennent à revendiquer le matérialisme de leur jeunesse.

Mais ils sont aussi ridicules, en agissant ainsi, qu'une Marie-Georges Buffet qui fut ministre des sports colonialistes (l'entrainement pour les assassins de l'Afrique) qui est maintenant occupée à coller des affiches du portrait de Che Guevara dans toute la ville.

Que Jean Bricmont pose – sur le mur de sa chambre - un poster de Lénine, si cela lui chante, mais chaque fois qu'il prétendra émettre un avis sérieux et informé sur ce qu'est le matérialisme, il sera vertement remis à sa place comme le charlatan incompétent et le curé baratineur qu'il est.

Sa messe hypocrite et mensongère est un cadeau fait à la pire des réactions.

1George Berkeley : Treatise concerning tbe Principles of Human Knowledge, vol. I of Works, edited by A. Fraser, Oxford, 1871. Il y a une traduction russe.

Aucun commentaire: