mardi 10 février 2009

Délocalisation, chômage, précarité, SDF et les diplômés (formois) poursuivent leur égoïsme autiste.

par Julie Amadis

La logique des organisations formoises, depuis un siècle, qui consiste à faire grossir la part du revenu du travailleur français en laissant crever de faim les Africains, les Asiatiques et les Amérindiens a montré son échec : le nombre de chômeurs, de RMIstes et SDFs grossit d'année en année.


On assiste actuellement à une accélération de cette tendance à la délocalisation vers les pays à main d'œuvre bon marché. A mesure que les pays du tiers monde se développent et donc, dépensent en formation pour leur population, l'éventail des professions délocalisables du Nord vers le Sud augmente.

Seule la petite formoisie était touchée, la moyenne l'est actuellement et la haute formoisie le deviendra d'ici peu.


Alors, si la formoisie souhaite se protéger de la pauvreté; elle n'a d'autre solution que s'allier avec le formariat pour combattre la bourgeoisie.


Mais, la classe formoise persévère dans son égoïsme autiste qui mène à sa ruine


Plus aucune organisation ne peut être désignée comme révolutionnaire. Ni Lutte Ouvrière, ni la Gauche Révolutionnaire (qui n'a de révolutionnaire que le nom) et encore moins le Nouveau Parti Anticapitaliste n'ont de programme réclamant au minimum la fermeture des bourses et des banques, le retrait des troupes françaises d'Afrique et la création de "soviets".

Un parti qui aurait de telles revendications sans pour autant réclamer 1000 euros par mois pourrait être qualifié de parti formois radical. Ces partis dit d'"extrême gauche" ne peuvent même pas avoir ce qualificatif.


Le mot d'ordre principal des manifestations actuelles est l'augmentation du pouvoir d'achat. Des professeurs d'université, des avocats, des enseignants, des infirmières, des dockers... y participent. Tous ces gens gagnent plus de 1000 euros par mois. Une bonne partie d'entre eux sont même largement au-dessus. Et ils vont nous faire croire à nous les chômeurs, RMIste et précaires qui tournons à 500 euros par mois qu'ils se battent pour nous.


Au contraire, même, des mots d'ordres tel que "titularisation des emplois précaires", "zéro chômeur" ne sont pas scandés.


Ils veulent augmenter leur salaire. Ils nous font croire que ça se fera sur le dos de la bourgeoisie. Mais, le PIB mondial par habitant n'atteint même pas les 600 euros.


L'augmentation de leur pouvoir d'achat se fera donc d'abord sur le sang des Africains, ça on est habitué et, phénomène nouveau, sur le dos des français les plus pauvres, ceux qui sont sous la barre des 600 euros par mois.


Le formois moyen réagit de la même manière avec l'Africain et le SDF du coin : une indifférence à la souffrance de l'autre. Il se fout des enfants qui meurent de malnutrition en Ouganda comme il se fout du SDF qui dort sur le trottoir dans sa rue. Si les SDF se révoltent un jour comme les Ivoiriens l'ont fait devant l'Hôtel Ivoire. Ils se feront assassiner sur-le-champ comme les représentants de l'alliance bourgeoisie formoisie l'ont fait en Afrique.


On remarque que Sarkozy a bien compris le principe qui a toujours prévalu : lâcher du leste à la formoisie pour avoir la paix sociale. C'est pour cette raison qu'il choisit d'aider "le bas de la classe moyenne" et qu'il laisse de coté ceux qui ne se nourrissent plus correctement. Le financement de l'annulation de l'impôt sur le revenu pour la première tranche ne se fera pas par les amis milliardaires de notre présidant; mais par ceux qui vivent avec la peur de ne pas pouvoir payer la nourriture et le logement le mois prochain. Sarkozy apparaît aux yeux du crédule; solidaire. Sarkozy nous fait pleurer, lors de l'interview télévisée du 5 février sur le sort de celui qui a 1300 euros par mois et ne dit rien sur celui qui vit dans la rue.




La formoisie n'existe que parce que la bourgeoisie le veut bien. Les capitalistes ont, depuis environ un siècle, fait le choix de retarder la révolution en laissant une partie du butin du pillage colonial aux diplômés du Nord. Leur stratégie a tellement bien fonctionné que cette classe formoise, installée dans son confort, méprise les plus pauvres. La bourgeoisie voyant l'absence d'alliance formariat - formoisie, en profite pour récupérer la part du butin qu'elle leur a laissée. Cette classe formoise est donc vouée à disparaître : puisqu'elle ne participe pas à une révolution égalitariste (qui leur permettraient d'avoir 1000 euros par mois et 500 pour ses enfants); c'est la bourgeoisie qui transforme peu à peu les travailleurs du Nord en travailleurs à moins de 600 euros par mois.


Si les formois ne veulent pas que leurs enfants soient logés à la même enseigne que ceux du Sud, il ne leur reste plus qu'à organiser avec nous la révolution égalitariste et accepter 1000 euros par mois.

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