samedi 3 janvier 2009

Robin des bois, clowneries formoises et la revolution.



Robin des bois, clowneries formoises et la révolution.
Robin des bois – celui du roman – attendait le retour de Richard, avec impatience. Le régime politique de Jean-sans-terre lui était intolérable.
Il préférait l'organisation de l'exploitation féodale par Richard.
Mais celui-ci était parti aux croisades et avait été emprisonné, par l'empereur germanique, sur le chemin du retour.
La formoisie et ses amis de la proto-innovoisie précaire attendent le retour de leur empereur.
Ils ne cherchent pas à renverser le système féodal, ils font des clowneries.
Le journal Libération-papier de ce samedi 3 janvier nous présente comme des héros ces « actions allégoriques comme celles de tant d'autres qui tentent de résister collectivement au léviathan de la crise ».
Quand il est urgent que les citoyens, par groupe de 25 viennent construire des soviets, en désignant leur délégué révocable.
Quand il est urgent que ces délégués se coordonnent par 25 pour représenter 625 personnes au premier étage, 15625 au suivant, près de 400 000 au 4° et près de 10 millions au 5°.
Quand il suffit de pouvoir réunir 3 délégués révocables du 5° étage pour revendiquer définitivement la légitimité révolutionnaire en France et dénier au corrompu Sarkozy tout droit à régenter quoi que ce soit....
Les clowns de la formoisie politique en sont à aller piller les grandes surfaces pour … aller jouer les grandes bourgeoises humanitaires et … donner aux pauvres !
Mais, pour comprendre ces clowneries formoises, qui tournent le dos à la construction d'une véritable révolution, il suffit de comparer leurs « reprises individuelles » et autres stupidités anarcho-formoises à ce que fut l'effondrement de la dictature formoise est-allemande : en 1989, il a suffit de simples rassemblements, chaque lundi, pour que les staliniens bureaucrates de la formoisie paranoïaque voit leur système s'effondrer.
Il ne manqua que l'auto-organisation et un système de délégation révocable pour empêcher que l'effondrement de la dictature de la formoisie ne soit remplacée par celle des capitalistes.
Mais ce ne sont pas des clowneries dignes de celles des maoïstes pillant Fauchon qui règleront cette question !
Bien au contraire !

LA FARCE DES FORMOIS QUI VONT « REDISTRIBUER A CEUX QUI N'ONT RIEN » !
Les clowns d'Agir contre le chômage sont terrorisés par la révolution, ils sont terrorisés par les pauvres. Ceux que j'eus à affronter en 1995 bafouèrent une motion d'AG de chômeurs préconisant de faire débuter les cortèges revendicatifs à partir des quartiers périphériques, au lieu du sempiternel rendez-vous, en centre-ville, à la maison des syndicats.
Ils bafouèrent tout autant la deuxième mesure que j'avais fait voter :
la revendication « ZERO CHOMEURS ».
Ils finirent – plus tard – par accepter une ridicule banderole
« 0 CHOMEURS » !
Incompréhensible pour le lecteur.
Il ne manquait que l'accent circonflexe : « Ô Chômeurs ! »
Les mêmes me coupèrent la parole lors d'une de leurs réunions de 1996 : j'expliquais que prétendre lutter contre le chômage sans revendiquer le renversement du capitalisme, étaient – au mieux – des naïfs, au pire des menteurs.
Cela ne plut pas à la dirigeant grande gueule de l'AC local, ni à son quarteron de généraux de la formoisie enseignante.
On me coupa la parole et me la clôtura définitivement – le régime LCR local généralisé !
Aujourd'hui leur clown national proclame : « Nous nous sommes alors dit qu'il fallait passer à l'action ».
Ce sont les propos de « Serge Havet, président [sic] d'AC! Agir contre le chômage. »
Libération poursuit : « Décision est prise avec d'autres collectifs de multiplier les opérations coups de poings pour permettre aux « personnes précaires » de fêter le réveillon. »

LES FARCEURS ONT UNE PEUR BLEUE DE LA COLERE REVOLUTIONNAIRE DES PAUVRES.
Les bonnes sœurs de la charité formoise ne préconisent pas que les pauvres s'organisent ! Ils en ont peur ! Ils ont peur de l'organisation des pauvres.
Ils craignent les pauvres !
Si les profs friqués de AC veulent que les pauvres passent un bon réveillon, les 2000 euros (et plus) de leurs salaires d'exploiteurs les dispensent largement d'aller piller les magasins de la bourgeoisie.
D'autant que le clown crétin Serge Havet dévoile le masque plus loin : il « a entamé depuis des négociations avec une grande surface de Villeneuve-d'Ascq pour mettre en place un système mensuel de dons comme à Bordeaux depuis deux ans ».
Des dons ?
LES GENTILS DONATEURS DE LA FORMOISIE NE SONT QUE DES HYPOCRITES.
Tous ces charlatans de la lutte des classes travaillent pour LEUR classe. Allez donc leur proposer d'égaliser les salaires, allez donc leur proposer d'instaurer le salaire à 1000 euros pour tous les Terriens, et vous verrez la haine !
Car c'est de haine qu'il s'agit.

LA HAINE DE LA FORMOISIE CONTRE L'EGALITARISME !
Toutes ces bonnes sœurs de la charité formoise ne sont pas prêts – bien au contraire – à renoncer à leurs privilèges.
Un de leurs membres illustres, sur son temps de travail se permettait même, sur son temps de travail – en tant que prof – d'ironiser sur le concept de « formoisie ».
Cette crapule néo-stalinienne – dirigeant de AC - avait, dans sa classe, le fils de deux militants LCR.
En tant que crapule, il n'organisa pas un débat contradictoire sur le concept de classe exploiteuse, de formoisie, sur le concept de classe exploiteuse salariée.
Il était prof d'histoire, cela aurait pu être un cours constructif.
Que non !
Il se contenta – lors d'un voyage en car – de monter sa petite cabale pourrie en ricanant de concert avec son « camarade ».
Cela me fut rapporté par un militant – égalitariste à l'époque – qui avait cette crapule de AC comme prof. Et qui fut témoin de la scène.

UNE HAINE pour défendre leurs privilèges.
Car c'est de cela qu'il s'agit.
Trotsky et Parvus avaient raison : en 1905, ils avaient compris que l'opposition bourgeoise allait se retourner contre le mouvement populaire.
Il n'est pas difficile, en 2008, de pronostiquer que les clowns de ces « attaques contre les supermarchés », à peine la révolution anticapitaliste aura-t-elle commencé, que, pour préserver leurs privilèges salariaux – comme pour préserver les droits d'auteur de l'innovoisie arriviste -, leur premier souci sera de « préserver les acquis.
Mais pour eux, les acquis révolutionnaires seront les écarts de salaires, leurs privilèges, leur fric pompé sur le dos de nos cousins exploités du Tiers Monde.
On les verra devenir des Kerensky, on les verra aller comploter avec les futurs Kornilov.
De pareils comploteurs, je les ai déjà vu agir : ce sont leurs petits « complots » qui me transformèrent en SDF, en octobre 2000.
Tous les noms sont sur Internet.
La pourriture formoise, l'arrivisme égoiste et le contentement imbécile du propriétaire immobilier ont détruit tout ce que ces gens pouvaient encore avoir préservé dans leurs jeunesses.
Ils ont réussi à se reproduire en tant que représentants politiques d'une classe finie historiquement.
PS 22:34 Laiëc s'appelait l'imbécile "professeur" d'histoire qui manipulait ses élèves par ses ricanements de crétin !
PS 22:50 mon commentaire est publié sur le site du journal Libération
à suivre

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