dimanche 18 janvier 2009

Luttes des classes, lutte des strates, valeur-travail, plus-value, innovations et productivité ancestrale

Luttes des classes, lutte des strates, valeur-travail, plus-value, innovations et productivité ancestrale



par Yanick Toutain
écrit le 17/1/2009 de 6 à 8 am

Le petit texte qui suit est publié à l'intention des fidèles lecteurs* qui ont eu l'occasion répétée de se confronter aux concepts de formoisie, d'innovoisie, de lutte des strates, de "productivité ancestrale"



Je n'avais pas encore remarqué ce parallélisme étonnant :


si la grille conceptuelle de Marx (reprise de Smith) - sur la valeur travail, sur l'équivalence entre le temps de travail à produire un objet et sa valeur, - peut-être considérée comme la justification économique de la luttes des classes et de la nécessaire victoire du prolétariat

. la découverte récente du concept de productivité ancestrale serait le justificatif économique de la lutte des strates et de la nécessaire victoire de la strate des innovants.

(le lecteur un peu embrouillé par ces concepts est renvoyé aux textes précédents sur ces questions)

De façon amusante, on pourrait considérer qu'il s'en est fallu de peu que je devienne l'idéologue de l'innovoisie ; en effet, le concept de lutte des strates aurait pu être le paravent derrière lequel les corrompus de l'innovoisie auraient pu masquer leur prétention à généraliser la collecte de leurs droits d'auteurs.
Mais trop bêtes ou trop vautrés dans leur confort, ces imbéciles de l'innovoisie ont été incapables de produire les intellectuels qui auraient pu faire le boulot que j'ai fait...
… et le résultat fut la transcroissance de la notion de lutte des strates en lutte des strates pour le partage des acquis produits par tous nos ancêtres de la strate des innovants.
Car, cela est clair : à partir du moment où il est démontré que le travail actuel n'est qu'une infime partie du facteur productif, à partie du momento où il est démontré que le « travail vivant » des travailleurs qualifié et non qualifiés, le « travail mort » des machines, le travail d'auto-formation et le travail d'innovation ne sont qu'une minuscule partie du travail actuel, il devient légitime de rétribuer tous les inventeurs du passé, tous les membres de la strate des innovants qui ont permis de construire tous les robots virtuels qui sont les principaux producteurs actuels.



* ainsi d'ailleurs aux épistémologistes de l'avenir

PS : 18/01/2009 22:00

Le lecteur attentif peut comprendre que ces notes brèves posent le problème de l'articulation entre la grille de Marx (valeur-travail) reprise d'Adam Smith et la grille qui découle de la" productivité ancestrale" (valeur déterminée par l'accumulation des savoirs des ancêtres - et, dans une minuscule mesure, des travaux d'infrastructures)

Aucun commentaire: