vendredi 30 janvier 2009

LETTRES A JEAN BRICMONT n°1


LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques"

de Yanick Toutain

Présentation... lettre n° 1 ..... lettre n° 2 .... lettre n° 3 .... lettre n° 4 ... lettre n° 5 .... lettre n° 6

Monsieur Bricmont

Je découvre dans l'ouvrage "Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences" que mon rêve est en cours de réalisation : à la fin des années 70, la lecture de "Matérialisme et empiriocriticisme" de V.I. Lénine m'avait fortement impressionné et je n'avais jamais retrouvé depuis de texte ayant cette force, cette puissance scientifique.

C'est cette lecture qui, en 1997, m'avait permis de comprendre que la philosophie était - devait être - l'étage supérieur au-dessus des 3 groupes de sciences : du réel inanimé, du vivant et de l'humain. Cet étage devait comporter la totalité des règles valables pour les 3 groupes, valables pour l'ensemble du réel objectif. A cette époque, j'avais construit une équation -que j'avais nommée "dialectique", fonction exponentielle ralentie, maximale puis décroissante, qui modélisait la quasi-totalité des phénomènes observables dans le temps. Cette fonction modélisait en fait la loi de Engels "transformation quantité qualité" : toute accumulation quantitative débouche inéluctablement sur l'apparition d'une nouvelle qualité.

J'ai abandonné cette partie de mes recherches pour, à nouveau être confronté à la philosophie par un autre biais: voulant prouver que seuls les entiers peuvent modéliser le réel de façon scientifique (ce que - je l'ai appris plus tard - Pythagore pensait déjà), j'ai cherché à transformer la fonction gamma de Einstein (facteur ralentissement du temps etc.) de façon à n'utiliser des entiers. Il est apparu que cela était impossible (sauf à n'utiliser que des crans spéciaux correspondants aux "triplets de Pythagore" [3^2+4^2=5^2 avec 3,4 ET 5 entiers] ce qui serait absurde). Le fait que sa fonction gamma ne soit pas quantifiable, transformable en entiers, a profondément altéré la révérence immense que j'avais pour A. Einstein. En conséquence, je me suis permis de la secouer pour en tester la validité réelle : cela a introduit un nouveau doute quand on a 3 astronautes qui se regardent se déplacer les uns par rapport aux autres. La fonction gamma ne fonctionnait plus. Le doute s'est infiltré et, j'ai abandonné ma recherche sur la quantification du réel pour l'astrophysique.

Pour faire court :

"Monsieur Bricmont, à quelle vitesse allez-vous ?"

La réponse à cette question induit un basculement totale de ce que le 20° siècle considérait comme scientifique.

"Seule existe la matière en mouvement" (Intrusions p.156) Nous partageons tous deux ce point de vue. Je veux vous démontrer que cela induit la chute de la "relativité" et la réhabilitation de l'espace de Newton ( qui est aussi le vide de Lucrèce).

Lorsque je vous demande quelle est votre vitesse, cela contient (de façon maïeutique ?) la contraction fondamentale entre votre certitude du réel objectif et la croyance relativiste. Hier dimanche, j'ai passé près d'une heure sur le lien que vous niez être possible entre la relativité et la biologie; j'y reviendrai plus tard, mais il apparaît dans ce texte ["Mort et vie du positivisme" sur Dogma.free.fr] que vous considérez la relativité être valide.

Sur Internet, j'avais essayé un petit problème pour soulever le lièvre

Lien avec miroir taquin

Le déplacement de la Terre (pendant les 8 minutes où le photon part du Soleil pour se diriger vers nous ) est RÉEL. Il est objectif. Il en va de même pour le déplacement du Soleil : un fois le photon parti du Soleil, celui-ci, contrairement à ce que croyait Einstein en 1905 n'est pas IMMOBILE. Après 8 minutes, le Soleil n'est plus au même endroit: je considère que vous êtes d'accord avec moi quand je considère la translation du Soleil comme indépendante de mes sens. Il en résulte que le Soleil que je vois n'est pas le "vrai", il est le Soleil d'il y a 8 minutes [je vous fais confiance, à cette étape pour oublier le refus de la simultanéité de Einstein]. Nous sommes donc d'accord, le Soleil S1 émet un photon phi. Au moment de cette émission, nous sommes sur Terre T1 (Terre à l'instant I1) Le photon fait son trajet de 150 millions de kilomètres en 500 secondes. Il atteint la Terre T2. De T1 à T2, (Terre à l'instant I2) la Terre a fait un trajet qui, lui aussi, a duré 500 secondes.

On a un vecteur ct [ c= vitesse absolue lumière t=500] qui est le trajet du photon. Ce vecteur, pour un matérialiste se situe dans le vide [vide qui est réel, même s'il est vide comme le pensait Lucrèce, et non pas rempli de quoi que ce soit comme le pensent les Michel Cassé et leurs zélotes]. Ce vecteur n'est pas un objet perçu [ pour jouer au ... comme Heisenberg, il me vient l'idée débile que vouloir vérifier la présence du photon à un point quelconque de sa trajectoire l'empêcherait de finir son trajet !!!]

Ce photon est perçu sur Terre dans l'œil du Bruxellois, mais celui-ci sait que ce photon a effectué un trajet.

Sommes-nous, là, d'accord sur le fait que la trajectoire est réelle ?

Sommes nous d'accord sur le fait qu'il y a eu un vecteur spatio-temporel (x,y,z,t) ?

Dans votre même texte, vous écrivez "(…), on aboutit au postmodernisme (…) où toute " vérité " est vue comme relative à un cadre de référence particulier et la " réalité " est entièrement " construite "."


Certes, il s'agit, dans ce passage, de sciences humaines, mais il est possible d'appliquer la même logique à la physique : de quel droit un relativiste vient-il prétendre qu'il a son libre arbitre concernant le choix du système de référence, le choix du repère. C'est cette absurdité qui a entraîné Michelson à vouloir "vérifier" la vitesse orbitale de la Terre en considérant un Soleil IMMOBILE. Qu'est-ce que la lumière a à faire de la vitesse orbitale de la Terre ? Les photons se déplacent dans le vide, indépendamment de la vitesse des observateurs. Le déplacement du Soleil implique un "devant le Soleil" et un "derrière le Soleil". [Le vecteur trajectoire du Soleil implique un plan qui lui est perpendiculaire, plan qui sépare l'Univers en 2 demi-espaces: la Terre se trouve dans l'un où l'autre.]

Si "toute " vérité " est vue comme relative à un cadre de référence particulier", on peut, alors, CROIRE à la relativité et donc CROIRE à l'"expérience" de Michelson. Pour être complet, je précise qu'il serait possible de MODIFIER son expérience pour trouver non pas le 29.777 km s-1 mais pour trouver la VITESSE ABSOLUE de la Terre dans l'espace de Newton, dans le vide absolu.

La science n'a pas le libre choix du repère: la Terre fait ABSOLUMENT des zigzags en passant devant, puis derrière le Soleil, de la même façon qu'une moto sur l'autoroute doublerait par la droite, passant devant une voiture, ralentissant pour se déporter vers la gauche, se laissant doubler ensuite en se déportant vers la droite pour doubler à nouveau la voiture. De la même façon, l'électron de l'atome d'hydrogène zigzague autour du noyau en mouvement.

La tarte à la crème du marin au sommet du mât du bateau qui lâche son caillou est absurde: ce marin, comme le bateau, comme le quai et comme l'observateur à Terre sont tous sur Terre qui se déplace dans l'espace orbitant autour du Soleil à une vitesse fabuleuse, Soleil qui orbite autour du centre de la Galaxie, centre qui se déplace dans le vide absolu, dans l'espace de Newton à une vitesse extraordinaire que JE CHERCHE DEPUIS 5 ANS.

Voilà le moyen de faire taire les relativistes, de démontrer leur imposture qui ouvre la portes aux solipsistes mystifiants. Depuis 1905, les matérialistes ont subi une défaite [Lénine dans op. c. cite Mach et Poincaré mais ignore totalement Einstein] : l'invention de l'imposture relativiste en mécanique est la jumelle de l'imposture relativiste en sciences humaines. Il n'existe de réalité que EN SOI. La perception "pour soi" est un outil pour connaître la réalité "en soi". Il est plus que temps que les matérialistes reprennent l'offensive dans tous les domaines : pour prendre un exemple, je ne suis même plus certain que l'équation b = lambda T qui relie la température et la couleur émise soit valable ailleurs que sur Terre. Pour prendre un autre exemple, 20 cl d'eau à 19 degrés qui tombent dans un verre à moitié rempli d'eau à 19 degrés ne donneront pas 40 cl à 19 degrés : la vision relativiste obscurcit les choses. Il faut prendre en compte la totalité des mouvements pour connaître la température finale: la vitesse des molécules d'eau est plus grande que la "vitesse" orbitale du Soleil autour de la Galaxie.

Nous pouvons, vous et moi, mais aussi votre ami Sokal ainsi que les auteurs d' "Intrusions …" mais aussi les dizaines de jeunes qui, à l'exemple de ceux que je convaincs sans résultat, participer à une nouvelle révolution scientifique qui, je l'espère, aura socialement le même impact sur cette structure économique dégénérée que celle initiée par Kepler, Galilée et Newton.

En conclusion provisoire, j'attends de vous l'aide suivante : j'ai trouvé une équation permettant de trouver le vecteur S (vecteur vitesse absolue du Soleil à un instant I)

Je vous demande d'en vérifier la logique [non relativiste]

Dans le cas où vous en constaterez la validité, je vous demande soit d'obtenir les données observées vous-mêmes auprès d'un observatoire, soit de m'appuyer pour pouvoir les obtenir [et dans les 2 cas en prenant les précautions pour qu'un "Leibniz de la dernière heure" ne vienne faire l'embargo sur les dites mesures pour en publier les résultats.]

Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleurs salutations absolues.

Yanick Toutain

Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails

Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr

Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u-bourgogne.fr

Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr

Marc Silberstein edition@syllepse.net

Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.

Jacques Bouveresse

Jean Dubessy

Michel Kerszberg

Guillaume Lecointre

Ian Plimer

Yvon Quiniou

Patrick Tort

François Vernotte

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