vendredi 30 janvier 2009

LETTRES A JEAN BRICMONT n° 3


LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques"

De Yanick Toutain

Présentation... lettre n° 1 ..... lettre n° 2 .... lettre n° 3 .... lettre n° 4 ... lettre n° 5 .... lettre n° 6

Lettre n°3

Matérialisme, Aphélie, Périhélie, Kepler, observation et réalité

(0510192349)

Monsieur Bricmont,

Dans le but de vous convaincre de participer à cette nouvelle révolution scientifique matérialiste que j'appelle de mes vœux et dont les travaux de Alan Sokal, les vôtres et ceux de vos collaborateurs ont initié le début, je vais tenter de vous convaincre que les pseudo concepts d'aphélie, de périhélie n'ont de sens qu'à condition de distinguer absolument réalité et perception.

Pour Kepler, la Terre parcourt une ellipse. Comment le sait-il ? Simplement par le fait que le 3 juillet le diamètre angulaire du Soleil apparaît plus petit que le 2 janvier.

Si l'on se représente un quadrilatère formé des 4 côtés suivants :

Premier côté allant de l'observateur terrestre à l'endroit de la couronne d'où sont partis un groupe de photons (ct1)

Deuxième côté joignant le point précédant au centre du Soleil (rso1)

(on a défini un plan)

Troisième côté, on trace un autre rayon, de façon telle que, appartenant au plan défini, ce rayon solaire soit perpendiculaire au

Quatrième côté (ct2) joignant un point de la couronne solaire à l'observateur terrestre.

En traçant une bissectrice M à l'angle ct1 ct2, on joint le lieu de l'observateur au centre du Soleil. On a maintenant 2 triangles rectangles égaux: M ct1 rso1 et M ct2 rso2.

Si l'angle par lequel j'observe le Soleil est appelé angle sigma, et i la moitié de l'angle sigma, on a rso1 divisé par ct1 qui est égal à tangente (i) et rso2 divisé par ct2 donne le même résultat. En fait, un Soleil sphérique donnera rso1=rso2 et ct1=ct2.

Le 3 juillet, on peut donc supposer que Kepler (ou Tycho Brahé) observe le Soleil dans le ciel sous un angle sigma = 31.46 secondes.

Il le divise par 2, le convertit en degrés (0.262171 degrés) et calcule tangente i = 0.004575

Pour le 2 janvier, la même logique donne tangente j=0.004731

Tangente j divisé par tangente i donnera le rapport entre ce que Kepler appelle l'aphélie et le périhélie.

Pour faire court: avec un rso=696 000 km on aura l'aphélie =152105142 (km)

Et le périhélie = 147103311 (km)

Voilà un bel exemple de "science" relativiste. Pourquoi "science" avec des guillemets ? Pour une raison simple : cela faisait, à l'époque de Kepler, 11 siècles que les humains savaient - n'en déplaisent aux calotins ignifugeurs - que tout bouge, tout passe, tout coule, rien n'est immobile et cela grâce aux Grecs de Turquie !

En conséquence, le raisonnement de Kepler pêche par ignorance cléricale : le Soleil NE PEUT PAS RESTER IMMOBILE !

Je ne nie certes pas que le photon de l'été français (de l'hiver austral) a bel et bien parcouru, le 3 juillet un TRAJET plus grand que son cousin 6 mois plus tard. L'aphélie observé est bel et bien PLUS grand que le périhélie observé.

Ce que NOUS VOYONS, le diamètre angulaire correspond au trajet des photons, à rien d'autre.


Cessons de jouer à cache-cache : Prenons comme supposition (provisoire et fausse) que le Soleil se déplace sur le plan écliptique et bien plus, qu'il se déplace le long du trajet du photon aphélique.

Au moment où le Soleil émet le photon la Terre se trouve REELLEMENT à une distance R1.

Après un délai t, le photon va atteindre l'observateur terrestre. Mais celui-ci n'est PLUS au même endroit ! Comment cela serait-il donc possible ? La Terre aura avancé pendant ce délai t. En première approximation, elle aura avancé d'une vitesse S le long de l'axe directionnel donné au-dessus. Et a atteint une position T2. Elle a parcouru un trajet St ( t fois S). Le trajet ct que le photon a parcouru est donc égal à R1+ St.

Tout cela se résume de la façon suivante : lorsqu'un récepteur fuit l'émetteur, le signal photon aura une distance supplémentaire à parcourir, de surcroît à l'écart absolu entre les deux corps, à leur position initiale, distance supplémentaire égale au produit de la vitesse absolue du corps récepteur fuyant et de la durée du trajet du photon pour atteindre le récepteur sur sa nouvelle position.

Il ne s'agit pas là d'effet Doppler : on ne regarde pas les différences entre les PERIODES d'émission et les PERIODES de réception.

Ainsi, le 2 janvier, au moment de la prétendue périhélie, la Terre est, dans notre hypothèse provisoire initiale, DERRIERE, le Soleil, derrière le corps émetteur. De ce fait, elle va à la rencontre du signal photon qui aura donc UN TRAJET PLUS COURT à faire.

On aura donc

Ct(péri) = R2 - St (péri)

A comparer au précédent

Ct(aphé) = R1 + St(aphé)

(Concédez-moi, à cette étape, Monsieur Bricmont, que RIEN, absolument rien ne m'interdit de considérer que ni vous ni moi ni personne d'autre n'a une quelconque idée de la valeur de R1 et de R2, ni d'ailleurs de S)

La curiosité matérialiste étant ce qu'elle est, je me suis évidemment interrogé sur la valeur que S prendrait dans le cas où R1 serait égal à R2, c'est à dire dans le cas où la distance matérialiste, la distance absolue entre le Soleil et la Terre serait LA MEME en janvier qu'en juillet.

Ct(péri) + St (péri)= R2

Ct(aphé) - St(aphé) = R1

Ct(péri) + St (péri)= Ct(aphé) - St(aphé)

St (péri) + St(aphé) = Ct(aphé)- Ct(péri)

S (t (péri) +t(aphé) ) = c (t(aphé)- t(péri) )

S = c (t(aphé)- t(péri) ) / (t (péri) +t(aphé) )

Cela revient au même que d'écrire

S= c * excentricité

Avec excentricité = (A-P) / (A+P) avec A, aphélie et P, périhélie

S= c * 0.016716877

On obtient

S = 5011593,73993554252960894791297892

Résumons nous : Nous pensons vous et moi que le réel matériel est absolu. Vous me concédez, je le pense à l'avance, que le centre de la Galaxie n'est pas immobile et que la Voie Lactée se déplace dans le vide absolu, dans l'espace de Newton, à une vitesse considérable.

Je fais l'hypothèse que

1° le vecteur translation du Soleil appartient au plan écliptique et que

2° La distance absolue du Soleil à la Terre ne varie pas et donc, qu'elle reste constante.

Dans ce cas, notre vitesse absolue est de 5011 kilomètres par seconde ! ( un soixantième de la vitesse de la lumière)

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Voilà ce que Einstein, Mach et Berkeley nous on empêché de comprendre jusqu'à ce jour.

Je précise que je suis convaincu que les 2 hypothèses sont fausses, et que nous n'allons pas à 5011 kilomètres par seconde dans le vide absolu. Mais, je suis totalement persuadé que la solution est très proche de cela.

Cette hypothèse de travail m'a permis pendant presque cinq ans d'explorer beaucoup d'aspects du matérialisme : avoir une vitesse, même fausse contraignait de regarder les choses sous un angle véritablement matérialiste.

A titre d'exemple : le 3 juillet, au moment de l'aphélie, l'axe Soleil Terre se prolonge en direction de l'étoile Ain Al Rami.

Cette étoile se trouve dans un axe directionnel (Sagittaire) assez proche du centre reconnu de la Galaxie ( la bande blanche observable les nuits d'été). Si donc, notre mouvement absolu nous entraîne dans cette direction, cela a pour conséquence que nous sommes DERRIERE le centre de la Galaxie.

En conséquence, que le dit centre va lui aussi à une vitesse approximativement égale à 5011 kilomètres par seconde. Considérons alors la Galaxie comme un disque (ou un freesbee) Ce disque avance dans le vide. Il a une inclinaison inconnue pour l'instant. Si nous sommes sur l'arrière (de son vecteur translation), cela signifie que dans un quart de période de révolution sidérale du Soleil, notre vitesse, celle du Soleil aura AUGMENTE de la valeur donnée actuellement à la "vitesse" orbitale du Soleil dans la Galaxie (soit 250 km s-1 [certains donnent 216 d'autres 280])

On passera donc de 5011 km s-1 à 5261 km s-1 (à un facteur cosinus inclinaison près)

Et cela en 50 millions d'années. (la période de révolution est officiellement de 200 millions d'années)

Il y a 50 millions d'années, la vitesse absolue du Soleil était donc plus petite que de nos jours : 5011 - 250 = 4761 km s-1

Il y a là un pan entier de recherche qui s'ouvre aux matérialistes : Il apparaîtra un jour aussi absurde d'avoir négliger de prendre en compte ce facteur modification de la vitesse absolue du Soleil et de la Terre qu'il vous apparaît, à vous, absurde que des cléricaux cherchent à empêcher l'enseignement de l'évolutionnisme. Je subodore qu'une telle variation de vitesse absolue a eu des conséquences quant aux climats, quant aux précipitations, aux phénomènes de rupture de plaques, aux phénomènes volcaniques etc.

Il en va de même de l'analyse des étoiles : l'effet redshift nous donne des "vitesses" radiales, le long de la ligne de visée. Mais que sont ces "vitesses" radiales ? Pour prendre la "fameuse" étoile Ain Al Rami, celle qui se trouve dans le prolongement de l'"axe aphélie". Le logiciel Redshift IV, donne -12 km s-1 comme vitesse radiale. Est-ce à dire que cette étoile avance vers nous à 12 kilomètres par seconde ?

Quelle absurdité !

Dans la mesure des deux hypothèses précédemment énoncées, un matérialiste peut dire : " Nous qui allons dans la direction de Ain Al Rami à la vitesse absolue de 5011 kilomètres par seconde, voyons cette étoile se "rapprocher" de nous à la "vitesse" de 12 kilomètres par seconde. DONC, la vitesse de cette étoile est de 4999 kilomètres par seconde." (5011-12)

Il en va de même concernant la Galaxie d'Andromède : Science et Vie & c° collectionnent les titres alarmistes : "Andromède se dirige vers nous ! " Quelle stupidité : nous suivons quasi certainement des trajectoires presque parallèles et nos trajectoires se rapprochent très légèrement d'une façon bien plus petite que nos vitesses respectives. Mais seule la connaissance de notre vecteur vitesse absolue nous permettra de connaître la vérité.

La loi générale pour un observateur matérialiste devient donc, de façon généralisée, la suivante : pour connaître la position, la vitesse et la trajectoire d'un autre corps dont nous connaissons l'existence par le trajet des photons qu'il a émis et que nous recevons, il est strictement indispensable de connaître notre propre vitesse ainsi que notre trajectoire.

Cela peut aussi se résumer de la façon suivante : le seule repère scientifique consiste en 3 photons émis de façon perpendiculaires. Ces trois photons définissent 3 axes. Mais il faut prendre en compte le fait que l'émetteur de ces 3 photons ne se trouve pas, une seconde plus tard, au lieu de l'émission, mais a parcouru un vecteur S t qu'il faut donc prendre en compte pour déterminer la position (dans ce repère absolu) des autres corps dont nous recevons les signaux à cet instant.


Je considère que le critère premier définissant un scientifique matérialiste est cet accord sur un repère absolu. En conséquence de quoi, il est totalement contradictoire de se réclamer de la Relativité et du Matérialisme conjointement : si le monde réel existe, les mesures doivent impérativement se faire par rapport à ce monde réel. Prétendre faire des mesures relatives en les prenant pour des absolus, en ralentissant le temps, en accordant de l'élixir de jouvence aux jumeaux qui a les moyen de se payer des voyages en fusée pendant que l'autre reste - quelle crédulité - IMMOBILE sur Terre, c'est agiter de la poudre de perlimpinpin en criant abracadabra ! La Relativité a été une imposture qui a transformé les 3 derniers quarts du 20° siècle en une période de stagnation scientifique. Il n'est pas étonnant que les filières scientifiques aient des difficultés à recruter actuellement, il n'est pas étonnant que le bouddhisme et autres sectes malfaisantes réussissent à recruter au sein de la "communauté" "scientifique". Au 19° siècle, personne ne croyait aux infinis plus grands les uns que les autres (les aleph du fou furieux mystique Cantor qui voulait prouver l'existence de Dieu par les mathématiques infinitistes), leur infini était même parfois assez proche de celui d'Archimède : juste un très grand nombre. Au 19° siècle, la position de Laplace était encore assez largement partagée parmi les chercheurs. L'Ether n'avait d'ailleurs pas encore produit tous ses ravages : les astronomes étaient assez largement encore newtoniens : les probabilités de Laplace n'avaient rien à voir avec les foutaises mystiques européennes du fasciste Heisenberg véritable responsable de la folie atomique militaire. Même si Boltzmann connaissait un isolement orchestré par les fidéistes (chamaniste) Ostwald et Mach, le matérialisme était encore probablement largement majoritaire parmi les étudiants. Mais qu'attendre de structures de formation qui font la propagande des Aleph, de la Relativité et de la mécanique quantique de Copenhague. Depuis 5 ans j'ai discuté avec quelques centaines d'étudiants en sciences (principalement de la première à la Licence). La quasi-totalité a compris la validité de mes arguments et une très grande majorité ont été convaincus. Que croyez vous qu'il en advint ? La puissance des enseignants conformistes est telle que les "hérétiques", c'est à dire les élèves intelligents CRAIGNENT de défendre leur point de vue. De toute façon, pour obtenir leurs examens, qu'ont-ils à gagner à faire preuve de créativité, d'intelligence, d'innovation, de logique, de matérialisme. Nous sommes encore aux portes d'un 1789 : au 18° siècle les élèves intelligents ne pouvaient pas accepter de répéter comme des perroquets les foutaises des déistes. Il en va encore de même concernant les foutaises relativistes, probabilistes sans causalité, infinitistes. Les meilleurs ne sont probablement plus dans les universités de la même façon que les meilleurs du 18° siècle avaient déserté les séminaires ou en avaient été expulsés. J'attends de vous, Monsieur Bricmont, comme de vos collègues, que vous soyez un Voltaire - issu de la forteresse du conformiste - pour ouvrir les portes de l'avenir révolutionnaire.

(0510200353)

Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleurs salutations absolues.

Yanick Toutain

Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails

Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr

Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u-bourgogne.fr

Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr

Marc Silberstein edition@syllepse.net

Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.

Jacques Bouveresse

Jean Dubessy

Michel Kerszberg

Guillaume Lecointre

Ian Plimer

Yvon Quiniou

Patrick Tort

François Vernotte

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Annexe :

A = 152105142 km

i(aphé) = 0.262171 degrés = 15.73 secondes

le double 31.46 secondes

P = 147103311 km

j(péri) = 0.271085 degrés = 16.265 126 secondes

le double fait 32.53 secondes

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