mercredi 28 janvier 2009

Arithmétique VS Mathématiques : Conseils à Faustine Bollaert (et à ses auditeurs)

Arithmétique VS Mathématiques : Conseils à Faustine Bollaert (et à ses auditeurs)

par Yanick Toutain
28/01/2009
16:45


Faustine,

je viens d'écouter votre émission.
Passionnante.
Votre collaborateur, extrêmement performant, a bien pris note des remarques que je souhaitais vous faire transmettre. Une écoute très fine et une rapidité que j'avais déjà eu l'occasion de constater – quant à votre standard - lors de mon appel lors d'une émission de Jacques Pradel sur la catastrophe climatique.

Vous l'avez dit après que j'aie appelé, mais je tiens à insister là-dessus :

NON, APPRENDRE A CALCULER, CE N'EST PAS COMPARABLE A L'APPRENTISSAGE D'UNE LANGUE.

C'est (cela doit être, normalement) beaucoup plus SIMPLE. Je reviendrai plus bas sur le pourquoi de cette différence fondamentale.
J'expliquais à votre collaborateur deux choses fondamentales : l'échec en maths provient de l'INFINI et de la RETENUE.
Je lui ai ajouté, en fin deux choses sur le calcul mental, les calculettes d'une part, et sur mon statut et mes projets d'autre part.

L'INFINI est absurde.

C'est cette absurde notion d' « infini » qui explique plus de cinquante pour cent des échecs des enfants.

Infini en géométrie, infini en calcul.

Dans un trait, il y a un nombre de petits points. Mais ce nombre est un nombre entier. Avec un microscope, on pourrait mêmes les voir (ce sont des molécules de graphite).

On ne peut pas diviser 1 par 3, on ne peut pas mesurer la diagonale d'un carré mesurant 3 sur 3.

C'est ce que pensait Puthagoras, celui que les Français appellent Pythagore.

Pour lui, racine de 18 cela n'existe pas, c'est une absurdité. Pour lui écrire 0,3333333 avec des 3 qui se répètent sans jamais s'arrêter, cela est totalement absurde.

Si je prends 1 pizza et que je coupe 3 parts égales, il faut d'abord que je convertisse cette pizza en petites molécules. Ce sont ces milliards de molécules que je vais diviser, par le 1.

ON PEUT REGROUPER LES MOLECULES DE CETTE PIZZA EN TROIS PETITS TAS. C'EST DE L'ARITHMÉTIQUE !



Cette absurdité de l'infini, on peut la comprendre de façon simple : l'infini des NOMBRES ENTIERS est plus petit que l'infini des NOMBRES A VIRGULE.

C'est cette absurdité qui a déclenché une bagarre mémorable il y a plus d'un siècle. Les deux protagonistes les plus célèbres furent Cantor et Kronecker.

Mais Cantor a vaincu - de façon posthume, avec l'appui du Vatican.

Et les imbécilités qu'il a inventées sont enseignées en deuxième année de fac : les petits infinis de Cantor et les grands infinis de Cantor.

Le plus petit infini de Cantor, s'appelle ALEPH ZERO, c'est un petit infini qui sert à plein de choses.

Il sert à compter les nombres entiers : il y a aleph zéro nombres entiers.

Il sert à compter les nombres pairs (divisibles par deux) : il y a aleph zéro nombres pairs.

Il y a aussi aleph zéro nombres impairs.

C'est crétin ?

Oui !

Tous les profs de maths sont des crétins qui croient à ces idioties ou qui font semblant de croire à ces imbécilités d'infinis petits et grands.

Cela je ne l'avais pas dit à votre collaborateur. Pour ne pas l'effaroucher.

Vos auditeurs sont traumatisés par une idiotie : les mathématiques. Et leurs curés sont les profs de maths.

Les élèves sont traumatisés par l'arrogance de gens qui ont eu leurs diplomes en écrivant que l'infini ALEPH UN était plus grand que l'infini ALEPH ZERO.

Ils ont eu leurs diplômes en écrivant que le nombre de points sur un PETIT TRAIT était égal au nombre de points sur un GRAND TRAIT.

Chère Faustine, cette lettre ouverte sera posée non seulement sur mon blog, mais aussi dans les forums USENET de maths et de sciences. Les imbéciles partisans auront, une nouvelle fois, l'occasion de se ridiculiser en défendant ces absurdes prétentions.

Vous pourrez vérifier qu'aucun d'entre ces idiots ne pourra contester la véracité de mes propos : les aleph petits et grands faisant partie des modules nécessaires pour obtenir la validation de la deuxième année de MIAS, de maths à l'université.

ARITHMÉTIQUE VS MATHÉMATIQUES

Il faut protéger les enfants et enseigner l'arithmétique en primaire, en secondaire, à l'université.

Il faut chasser de l'enseignement les partisans de Cantor et retirer leurs âneries de tous les manuels.

Seuls les nombres entiers sont logiques.



LA DIVISION, LA MULTIPLICATION, LA SOUSTRACTION, L'ADDITION, LA RETENUE.

Pour ce qui concerne l'autre difficulté majeure qui crée un traumatisme chez les enfants, il faut comprendre que le passage de NEUF à DIX est arbitraire.

Autant le calcul est une chose SCIENTIFIQUE, quelque chose qui appartient aux DÉCOUVERTES, autant le choix du système DECIMAL est arbitraire.

J'écrivais au début que « NON, APPRENDRE A CALCULER, CE N'EST PAS COMPARABLE A L'APPRENTISSAGE D'UNE LANGUE. »



Il est facile de comprendre que si nos « cousins » extraterrestres – s'ils existent – à l'autre bout de l'Univers, ont chacun 8 doigts aux mains, au lieu de dix (supposons – arbitrairement – qu'ils ont deux mains), au lieu de compter jusqu'à 9 pour passer à la retenue, ils devront s'arrêter à 7.

La dizaine ne sera pas une dizaine mais une HUITAINE.

Quand ils écriront 100 cela ne vaudra pas cent, dix fois dix doigts de nos mains mais 64.

En effet, pour eux, le symbole 100 en écriture extraterrestre vaudra 8 fois 8 doigts.

Les imbéciles qui s'en prennent aux réformes de 1972 sont de parfaits ignares qui n'ont pas compris que c'est précisément l'apprentissage des bases qui était la clé. En 1986, un rapport d'inspection de 1986 m'ACCUSAIT : « Est-il du domaine du vécu enfantin que de traiter des nombres tels que dix puissance MOINS douze ».

En juin 1986, mes élèves de CM2 comprenaient les PUISSANCES négatives et l'imbécile Jean-Marie Danvy, IDEN, inspecteur départemental m'en faisait le reproche.

Hors cela ne fut possible que grace à l'usage des BASES issues de la réforme de 1972.

Le même imbécile, en 1982, au lieu de faire circuler dans toutes les classes le logiciel TABMUL que j'avais écris – qui permettait à mes élèves de calculer, de tête, 13 fois 17, se contentait de crier sur les toits que j'étais un génie : il se couvrait des deux côtés.

La totalité des décideurs de l'Éducation Nationale sont des incapables.





A commencer par Xavier Darcos qui ne sait même pas calculer une « règle de trois ».

Il est tout juste bon à jouer du pipeau – comme l'avait prévu Luc Ferry !

Il faudra éjecter tout ces gens.

Et redonner confiance aux enfants et aux victimes des partisans de l'infini.

La mise en oeuvre du projet Bizouk contribuera, par des jeux vidéos amusants, aux enfants – comme aux adultes, d'atteindre le niveau de connaissance d'un élève de terminal dès la fin du primaire.

Ce projet fut primé en 1987 – deux fois, par le ministère et les éditeurs -, il est agréé. Ils se sont acharné, depuis, à la saboter. Leur sabotage quitte peu à peu l'ombre médiatique dans laquelle ils réussirent à le maintenir.

PS : le jeune Clement, ,interrogé à la fin de l'émission est la victime d'un prof incapable dont il subit les humeurs incompétentes depuis la classe de 6°. Qu'il ne perde pas confiance. Qu'ils sache qu'il est capable – comme K. - de calculer la racine troisième de 8.

Lui, Clément, a un potentiel. Celui de son prof a certainement disparu définitivement. Le libre choix du prof par l'élève – mesure révolutionnaire - remettra bon ordre à tout cela.



Aucun commentaire: