dimanche 7 décembre 2008

MANIFESTE MATERIALISTE par Yanick Toutain (2 janvier 2006)

Ceci est la réédition sur le blog du texte originellement publié sur monsyte.


MANIFESTE MATERIALISTE
Par Yanick Toutain 2 01 2006
VIDE ET ATOMOS

Tout est vide ou atomos.(*)
Là où se trouve le vide; point d'atomos.
Là où est l'atomos, point de vide.
L'un ou l'autre.
(C'est quasiment du Lucrèce.(*))
L 'atomos est la brique numéro un. Tout est fabriqué à partir d'atomos.
Dans chaque objet, chaque corps, chaque particule, chaque planète, chaque étoile, chaque galaxie, chaque animal, chaque maison, chaque nuage, chaque rivière, chaque microbe, dans chaque océan, dans chaque être humain, il y a, à un moment déterminé, un nombre entier d'atomos.(*)
Isaac Newton et Maurice De Broglie pensaient que l'atomos était probablement la lumière (*).
C'est effectivement probable.
Ou bien l'atomos est la brique qui compose chaque photon.
Puisque l'Univers n'a qu'une brique, l'atomos, la seule science de base, c'est la science du mouvement des atomos.
Ces atomos se déplacent dans le vide et s'entrechoquent.
Nous en connaîtrons bientôt les règles.
* * *
SCIENCE DU MOUVEMENT DES ATOMOS

Cette science du mouvement des atomos s'appellera Mécanique de base.
Cette Mécanique de base est la brique de toutes les autres sciences.
Aucune science ne peut prétendre être en contradiction avec la Mécanique de base.
Les sciences physiques (mouvement des particules et des corps de l'Espace), les sciences biologiques et les sciences humaines étudient des corps, qu'ils soient inanimés ou vivants ou vivants - humains, dont le fonctionnement correspond à la Mécanique de base.
Un champion olympique gagne une épreuve parce que ses atomos (organises en vivant), mis au contact des atomos de la nature [socialisée partiellement] (stade, terrain, bateau etc.) organisée en inanimé, lui ont permis d'avoir la performance la "meilleure".
Connaître tous les atomos concernés par un "cent mètres sprint" permet évidemment de prévoir à l'avance le résultat de la course.
Cette assertion, cette affirmation est la base de toute science.
Celui qui la refuse quitte le groupe des scientifiques pour, rejoindre la horde de la crédulité superstitieuse.
Et cela, quand bien même cette horde obtiendrait des labels de la prétendue "communauté scientifique".
"Communauté scientifique" à laquelle Isaac Newton a craché, par avance, tout son mépris.(*)
* * *
LE TRAJET DES ATOMOS

Lorsqu'il l'a fait, en 1706, la Terre se trouvait à des milliards de kilomètres plus loin qu'aujourd'hui (des dizaines de milliers de milliards de kilomètres quasi certainement. (*)
Les atomos de la Terre de 1706, il y a 300 ans, ainsi que les atomos des êtres vivants qui s'y trouvent, se sont déplacés dans le vide à un vitesse probable de plusieurs millions de kilomètres à l'heure (possiblement vingt *)
* * *
Tous ces atomos ont fait un trajet. Trajet dont rend compte la Mécanique de base.
Ces trajets ont provoqué la Révolution Française, les molécules d'encre des pages des livres "Candide" édités (ouvrage de Voltaire), ont provoqué les creux des CD ROM nous permettant d'écouter la symphonie n°40 de W. A. Mozart.
La Mécanique de base explique tout cela : Avec les règles et les données, la Mécanique de base aurait même pu prévoir tout cela. Laplace, à la fin du 18° siècle, avait totalement raison.
Ses adversaires sont des imposteurs, des charlatans, des mystiques déguisés.
* * *
La seule science de base c'est la Mécanique des atomos (atomostikos => atomostique)
Ce sont les mouvements réels des atomos dans le vide qui sont la seule réalité qui existe. Il n'en existe pas d'autre.
Quiconque refuse cela est un idéaliste masqué.
* * *
BRIQUES PHYSIQUES, BRIQUES BIOLOGIQUES

La science a consisté à découvrir les briques de l'Univers. Ces briques sont physiques (électrons, protons, etc.) ou biologiques (ADN, etc.)
Mais les briques biologiques ont des briques physiques. Les briques de la matière vivante ont elles-mêmes des briques non-vivantes.
Dans un corps vivant, à un moment déterminé, il y a un nombre précis d'électrons et aussi, un nombre précis d'atomos.
Mais chaque électron, lui-même, contient un nombre précis d'atomos [on peut supposer que les modifications de l'orbite de l'électron de l'atome d'hydrogène sont liées à la variation de ce nombre d'atomos, précisément.]
Dans un corps vivant, à un moment déterminé, il y a un nombre déterminé de cellules. Chacune contient un nombre précis d'électrons, d'atomos, etc.
* * *
MODALITES PARTICULIERES DE DEPLACEMENT

Les lois de la Mécanique de base permettront, lorsqu'elles seront complètes, de définir ce que signifie "vivant".
En effet, ce sont des modalités particulières de déplacement des atomos qui fabriquent du "vivant".
La matière vivante, faite de briques vivantes, est faite d'atomos. Mais ces atomos sont groupés d'une certaine façon, se déplacent d'une certaine façon. Et ce sont ces regroupements et ces déplacements qui donnent les briques de la matière vivante.
La clé de la biologie doivent donc être conformes, en conformité, avec les règles de la Mécanique de base, de la Mécanique atomostique.
C'est du domaine de la philosophie que de traiter de cette conformité.
* * *
TRANSFORMATION QUANTITE QUALITE

A titre d'exemple, une des lois fondamentales de la philosophie scientifique, c'est la loi de transformation Quantité Qualité (L.T.Q.Q.)
La L.T.Q.Q. est issue des travaux de Hegel, Marx et surtout Engels.
Elle décrit le fait que toute augmentation quantitative provoque une modification qualitative.
Augmenter la chaleur de l'eau d'une casserole induit un gaz, la vapeur d'eau.
La vapeur d'eau est une transformation qualitative de l'eau liquide.
La forme de la courbe de la quantité d'eau ayant atteint la température de 80 degrés (fonction du temps), est la même que la forme de la courbe du nombre d'agriculteurs sur la Terre : Montée lente, descente rapide.
Chaque seuil quantitatif déclenche l'apparition d'une nouvelle qualité (quantifiable, évidemment).
Tant de gaz après tant de liquide.
Tant d'artisans et d'ouvriers après tant de paysans.
Cette loi T.Q.Q. est valable en physique, en biologie, en sciences humaines.
* * *
CONFORMITE DES SCIENCES HUMAINES A LA MECANIQUE DE BASE

Cela signifie donc que les sciences humaines (leur objet: les hommes) sont, elles-mêmes, en conformité avec les lois de base.
Les hommes agissent déterminés par l'état précédent des atomos qui les composent et/ou avec lesquels ils sont en contact (depuis le plastique du stylo que je tiens jusqu'à la lumière des étoiles lointaines).
Cette détermination physique implique que les lois historiques dérivent de la Mécanique atomostique.
On peut marquer, ici, quelle fut la trahison des pseudo physiciens des années 20, qui, par peur du matérialisme, ont fait dérailler la science physique. Seul De Broglie, tardivement, a amorcé un essai de retour au réel.
* * *
MATERIALISME DIALECTIQUE, MATERIALISME HISTORIQUE

Cela relie les 3 domaines : Les travaux de Boltzmann surtout, puis de Planck, pour affirmer la nature corpusculaire du réel (atomes pour Boltzmann et photons pour Planck et Einstein 1905) avaient pour conséquence de donner raison aux matérialistes grecs de l'Antiquité. Mais, donc, aussi, à Marx, à Engels ainsi qu'à tous ceux qui, à cette époque, sur la base du matérialisme scientifique construisaient le matérialisme historique (l'histoire matérialiste) et œuvraient, en conséquence, à renverser l'oppression capitaliste.
La réponse fut d'abord la répression Versaillaise contre le peuple de Paris, puis, à grande échelle, la boucherie anti-ouvrière de 14-18.
Il faut remarquer, à ce propos, que la construction d'une histoire matérialiste, à partir d'archives, permettra de prouver qu'à la veille de l'été 1914, un nombre important de pays étaient sur le point de voir se produire des insurrections populaires. La Russie étant en tête de liste.
Il reviendra donc à une histoire matérialiste de clarifier, dans la chaîne des causalités, quel facteur a joué le rôle le plus déterminant : "soif de colonies" ou "boucherie préventive pour étouffer les velléités anticapitalistes".
* * *
Cela fait la lumière sur la nature véritable d'une science matérialiste : S'il est envisageable que la volonté des capitalistes a pu être la cause première de la guerre 14-18, cela marque bien la structure d'une véritable science psychologique. Le fait que les classes exploiteuses aient voulu la boucherie, cela aurait aussi pu être prévu par un "deus ex machina laplacien" : Ce sont les structures et les mouvements des atomos des protagonistes des classes exploiteuses qui ont, possiblement, été à l'origine de la décision de la guerre.
C'est, en effet, une vision imbécile de ce qu'est l'histoire matérialiste, le matérialisme historique, que de nier le rôle de la volonté et de vouloir tout rapporter à de "pseudos causes objectives". Il n'est que de lire le magnifique "Révolution russe" de Lev Davidovitch Trotsky, pour voir, précisément, la volonté du fantoche Kerenski s'éroder jusqu'à la folie bavarde en Août - septembre 17, s'éroder face à la volonté grandissante d'un nombre de plus en plus important de russes. Ces chocs de volontés sont des trajets d'atomos, RIEN D'AUTRE.
* * *
MATERIALISME HISTORIQUE ET PSYCHOLOGIE

Point de lutins, point de Gabriel, de Messies qu'on prendrait pour des lanternes.
Ce sont, précisément, ces trajets d'atomos, et eux seuls, qui doivent clarifier l'érosion psychologique de la volonté de Kerenski.
La psychologie - à l'état de travaux préparatoires, dans le livre de LD Trotsky - doit reposer sur un socle matérialiste et donc étudier les classes.
Car la volonté de Kerenski est le résultat de milliers de liens, de stresses, d'échanges verbaux, épistolaires etc. qui le reliaient directement ou indirectement, aux groupes sociaux, aux classes sociales et à leurs intérêts.
Une science psychologique qui serait en désaccord avec une science économique serait une absurdité. De même pour un désaccord entre psychologie et sociologie. Il ne peut y avoir de désaccord. Comment trancher ?
Seule est vraie celle qui est en conformité avec la Mécanique de base.
Prenons comme exemple la "Horde primitive" du semi-charlatan Freud :
Comment des évènements prétendument produits à des milliards de kilomètres, pendant les débuts de la préhistoire [Freud connaissait-il le distinguo paléolithique néolithique ?] pourrait expliquer le comportement du mâle bourgeois de Vienne avec sa femme ? le comportement du fils du bourgeois avec sa mère ?
Fariboles et trucs de commerce.
Bronislaw Malinowski a réglé ses comptes -très drôle ! - à cette transplantation de la famille bourgeoise autrichienne moyenne dans la jungle primitive.
Ce n'est pas de la science. Cela n'est pas en conformité avec la Mécanique de base : Lorsqu'on veut déterminer une influence du passé lointain sur le présent, il faut argumenter, de façon concrète, les médiations. Comme l'a fait Marx quant à l' "influence" de la Rome de l'Antiquité sur la Révolution Française et l'Empire napoléonien.
* * *
HISTOIRE MATERIALISTE CONTRE PSEUDOS DOMAINES ETANCHES

De fait, la clé de cette influence se trouve autant en "psychologie", en "économie" qu'en "sociologie". La lecture des textes d'analyse historique des vrais marxistes prouve qu'on ne peut jamais découper l'Histoire en pseudo domaines séparés de façon étanche.
L'analyse de l'économie capitaliste de 1976 à 2006 passe principalement par l'étude de ce qui se passe dans la tête des travailleurs des pays occidentaux : Comment font-ils pour prendre autant de coups, poussés vers la sortie, vers la précarité, le non droit, vers le chômage, vers le RMI, vers le sommeil sur des trottoirs, vers la mort une nuit de décembre 2005.
La croissance annuelle du CAC 40 a pour origine principale cela : Sans cette passivité des travailleurs - à expliquer -, impossible pour la bourgeoisie d'en finir avec le ratio 70 % - 30 %, salaires - profits. C'est le passage de 30 % à 40 % (de la répartition du PIB) en faveur des profits qui permet cette pseudo croissance boursière.
Et l'analyse des cerveaux prolétaires passe elle-même par la détermination des classes en présence, donc par la construction d'une sociologie scientifique.
En effet, c'est l'explosion du prolétariat en 3 classes concurrentes qui est la clé de l'Histoire du 20° siècle, et donc de la passivité des travailleurs des pays développés.
En effet, de la même façon que la clé de physique supérieure est l'étude des agglomérations d'atomos, formant toutes les sous-particules, puis les atomes, puis les molécules, de la même façon que la clé de la biologie supérieure est l'étude des agglomérations de briques du vivant, de la même façon, la clé de l'Histoire matérialiste, c'est l'étude de l'agglomération des êtres humains.
Il n'est pas dit que la structuration en classes sociales soit le fin mot de l'Histoire. Il est probable que les pressions des Travailleurs Innovants opposés aux Travailleurs Répétants ainsi qu'aux Parasites, les 3 regroupés en STRATES, a pu avoir le rôle moteur le plus important.
Il n'empêche que c'est la détermination de ces groupes de pression qui permettra de construire des modèles informatiques qui pourront prouver que l'Histoire devait passer par tel chemin et pas par un autre.
* * *
TOUT EST DÉTERMINÉ : L'HISTOIRE EST ÉCRITE

Car ce qui effraye les moineaux peureux de la science falsifiée c'est cela : L'Histoire est "écrite".
Tout est prévisible.
Tout est déterminé.
Depuis le probable Big-Bang (à clarifier) jusqu'en 2007 tout était écrit.
Prévisible.
Évidemment.
Oui, mais par qui ?
Effectivement, ce ne sont pas x milliards de photons partis en goguette à l'instant t0 + 5 Temps de Planck qui vont pouvoir prévoir Mozart, ni, même ce texte lumineux.
Ils ne sont même pas encore capables de s'agglomérer pour former un atome d'hydrogène, ni même un électron.
Tout était prévisible … Par personne.
Et alors !
Tout cela est parfaitement logique.
Connaître, en direct, le cerveaux de 2 grands maîtres des échecs permet de prévoir les 20 premiers demi coups de la finale.
Ce sont 2 banques de données qui s'affrontent.
Jouez aux échecs contre un ordinateur. Si le programmeur n'a pas prévu l'usage de la fonction RND (RaNDom = random = hasard), il reproduira la même partie à chaque fois.
Il existe même une fonction SEED(n) qui permet au programmeur de lancer des nombres au hasard, mais toujours la même suite.
Non, ce n'est pas idiot, cela lui permet de tester des jeux dans lesquels on peut tirer des dés, mais en ayant la même suite de tirage, dans le but de tester les réactions de son programme.
Chaque ordinateur contient une horloge. Si je fais SEED(n) avec n = l'heure qu'il est (quand le joueur appuie sur la barre "espace" du clavier), je me retrouve avec un vrai(faux) hasard.
Un vrai hasard, car il est impossible à un humain de taper sur la barre "espace" avec une précision du millième de seconde.
Un faux hasard parce que tout est déterminé et que, quel que soit le nombre "tiré", votre partie d'échecs ne va pas devenir un jeu de PacMan : ce que change le nombre tiré est déterminé à l'avance.
Si Louis XVI avait marché sur une crotte de chien dans le parc de son château le 14 juillet 1789, cela n'aurait pas modifié l'agglomération de troupes contre-révolutionnaires étrangères contre le peuple parisien.
* * *
PROPORTIONNALITÉ DES CAUSES ET DES EFFETS, CHAOS, ET CYCLES RÉPÉTÉS

Les partisans de la dernière goutte d'eau sont des imbéciles.
Si "elle fait déborder le vase", c'est au même titre que toutes les autres.
L'étincelle ne fait exploser que de la poudre, pas de la crotte de chien.
Les Crottoriciens du Chaos se prennent pour de grands découvreurs.
Ils ont redécouvert la TQQ pour les meilleurs, sans le dire, sans l'avouer (Thom est un pillard). Les autres font mumuse avec des pitreries.
Le papillon qui devait empêcher le cyclone Katerina est tombé à l'eau.
Pour ce coup-là (est-ce bien lui ?) Pascal avait raison : Les causes et les effets sont proportionnels.
Lorsqu'un avalanche se produit, la cause et les effets s'analysent en terme de Mécanique de base et de mécanique supérieure : Rien ne se perd, tout se transforme.
L'imbécile cahotique qui skie hors piste pour prouver qu'il déclenche des avalanches ne prouve rien :
il est le facteur ridicule.
Ces braves gens, valets serviles, veulent protéger la bourgeoisie putride par une bouillie idéelle : faire croire à la non proportionnalité des causes et des effets, faire croire à l'apparition hasardeuse des nouveautés, pour masquer l'inéluctabilité de sa faillite.
Les mêmes servent aussi la soupe de la "fin de l'Histoire", de l'"Histoire se répète" : La preuve - disent-ils - la Terre reste à tourner autour du Soleil (Soleil bien évidemment immobile) Combien d'ailleurs de "physiciens" connaissent la vitesse orbitale du Soleil ?
"La Terre revient au même endroit chaque année"
Qui a écrit cela ?
Est-ce Christian Magnan, professeur au Collège de France ?
A-t-il pu dire cela ?
Est-ce possible ?
Ou bien est-ce Germaine La Bête Tessier ?
De qui ce 2 là sont-ils au service ?
La seconde peut se vanter de ne pas avoir été nommée par un voleur.
Entre les partisans du cahot chaotique et ceux des cycles à l'infini, il y a l'épaisseur d'une feuille pelure. S'y niche l'esprit réincarné des bouddhistes : Tran Xinh Thuan, le méchant qui insulte Newton en profitant de la naïveté de G. Gleick, lui, vend sa camelote : Dieu existe parce que les fleurs sont belles.
Quels groupes sociaux payent de pareils crétins des sommes telles ?
"La Terre revient au même endroit"
"La bourgeoisie règne éternellement, sur les siècles des siècles, dans l'espace claustrophobique d'une poubelle surchauffée : la Terre".
Bien heureusement, la TQQ va balayer tous ces gens.
Bien heureusement, dans quelques centaines de milliards de kilomètres, dans un ou deux zigzags terrestres, l'accumulation du principe de pauvreté, du principe d'insupportabilité va fusionner avec le principe novateur (mal) porté par la classe innovoise et développé par la strate innovante. Et, comme en 1789, à l'échelle mondiale, on verra balayer les classes bourgeoises, on verra fermer les Bourses.
"La Terre revient au même endroit" se rassurent-ils !
Les cahotiques vous le diront alors :
"C'était imprévisible"
Ces ignares n'auront même pas remarqué qu'au 2900ième mensonge de Georges Bush II, propagé mondialement, en vue d'attaquer un peuple supplémentaire, la révolution anti-capitaliste mondiale se propagera.
Certes, je le concède, il se trouvera une partie de la "communauté" "scientifique" qui réussira à prouver, pliures à l'appui, que cette 2900ième inanité de Georges Bush II avait un caractère particulier qui la rendait précisément déterminante.
Et qui la rendait, à elle seule, responsable de cette mobilisation planétaire.
Une autre partie de la toujours "communauté" toujours "scientifique" ira prétendre que ce 2900ième mensonge était totalement imprévisible.
Un sous groupe déviant ira même prétendre que ce n'est pas tant le mensonge proféré pendant son allocution qui a créé cette hostilité déterminante contre Georges Bush II que l'éternuement qui l'a saisi au milieu de la phrase.
Je laisse de côté, à la fois ceux qui, à l'annonce de ces évènements se seront retiré dans un manoir bouddhiste, et à la fois les directeurs de thèse de l'UNIVERSITÉ ™ française qui annoncent que c'était écrit dans les astres dans la thèse de Germaine La Bête -Tessier.
Il est frappant de constater que les partisans du cahot et ceux du cycle répété pour l'éternel ont en commun de détester Laplace et Épicure, en l'avouant, de détester Newton (en le cachant) et de prier Saint Einstein, qui, grâce au refus de l'anisotropie, leur permet de continuer à faire leur petite tambouille "comme si" la Terre restait immobile. La seule question qui reste posée est celle-ci : La diffusion de masse des éléments de base pour une nouvelle science matérialiste précédera-t-elle la révolution sociale et la révolution civilisationnelle ?
Yanick Toutain
(2/1/2006 11h30)
Notes
Atomos : Les Grecs du 5° siècle ne connaissent pas les atomes du 19° siècle, péché d'orgueil de savants limités : les atomes "antiques" sont les briques élémentaires de la matière.
Quasiment du Lucrèce : Voilà le texte original : " Car partout où s’étend l’espace que nous appelons ; vide, point de matière ; et partout où se dresse un corps, impossible qu’il y ait un espace libre, vide. " La citation complète est ci-dessous.
Lucrèce: Titus Lucretius Carus vécut 43 ans de –98 à –55. Il fut le successeur du Grec Epicure. Lui-même continuateur du matérialiste grec de l’âge classique : Démocrite.
Toutes les citations sont extraites de " De Rerum Natura " (" De Natura Rerum " éd. Flammarion 1964 traduction de H. Clouard
"Concluons que si de deux corps égaux, l'un est plus léger, c'est qu'il contient plus de vide. Le plus lourd révèle clairement, qu'il renferme moins de vide avec plus de matière. Il existe donc bien, comme nous nous ingénions à le montrer, cet espace mêlé aux choses et que nous, nommons le vide. (p. 28)
"La nature entière, telle qu'elle est, a donc une double origine; elle comprend des corps et ce vide dans lequel ils se situent et se meuvent." (p. 29)
"Quant à l'espace que nous nommons vide, s'il n'existait pas, il n'y aurait pour les corps ni place ni moyen de mouvement, comme je viens de te le montrer.
En outre, il n'est rien dont tu puisses affirmer l'existence hors de toute espèce de corps, hors du vide, rien en quoi tu puisses t'imaginer avoir découvert comme une troisième manière d'être." (p. 30)
" " Les corps, ce sont d'une part les principes simples des choses, les atomes, et d'autres part les composés formés par ces éléments premiers. Pour ceux-ci, il n'est aucune force qui puisse les détruire; à toute atteinte leur solidité résiste. " (p. 31)
" Tout d’abord, puisque nous avons découvert que la nature est double, composée de deux éléments essentiellement dissemblables, la matière et le vide où tout s’accomplit, il faut que chacun d’eux existe par lui-même, pur, sans mélange. Car partout où s’étend l’espace que nous appelons vide, point de matière ; et partout où se dresse un corps, impossible qu’il y ait un espace libre, vide. Les corps élémentaires sont donc de matière pleine ; ils n’admettent point le vide. " (p. 32)
Et le dernier – lumineux : " Au reste, si le vide n’existait pas, l’univers serait un solide parfait ; par contre, s’il n’y avait certains corps à occuper de l’espace, l’univers ne serait qu’un vide immense. C’est pourquoi matière et vide sont évidemment distincts et cependant entremêlés, puisque rien n’existe qui soit plein ou vide parfaitement. Il y a donc certains corps qui ont le pouvoir de faire alterner le plein avec l’espace libre. " (p. 32)
Epicure écrivait déjà : " Les nombreux éléments, depuis un temps infini, sous l'impulsion des chocs qu'ils reçoivent et de leur propre poids, s'assemblent de mille manières différentes et essayent toutes les combinaisons qu'ils peuvent former entre eux, si bien que par l'épreuve qu'ils font de tous les genres d'union et de mouvement, ils en arrivent à se grouper soudainement en des ensembles qui forment l'origine de ces grandes masses, la terre, la mer, le ciel, et les êtres vivants. " (extrait sur wikipédia)
Newton et la lumière : "Les corps grossiers et la lumière ne sont-ils pas mutuellement convertibles, et les corps ne peuvent-ils pas recevoir une grande partie de leur activité des particules de lumière qui entrent dans leur composition ?" Optiks, 374 cité par James Gleick 2005 "Isaac Newton" (Dunod)
De Broglie et la lumière : Les citations qui suivent sont extraites de la fin de l'article "La lumière dans le monde physique"
p. 75-76 "La lumière est la forme la plus subtile de la Matière (…) le rayonnement est susceptible de se condenser en matière et de créer de nouvelles particules (…) Tous ces faits prouvent bien que la Lumière et la Matière ne sont que des aspects divers de l'Energie qui peut prendre successivement l'une ou l'autre de ces deux apparences (…) "
La conclusion est la description du Big Bang tel que je le concevais avant de le lire, et par d'autres cheminements : explosion de l'agglomération de tous les photons de l'Univers :
p. 77 " Enfin, la Lumière vient de se révéler à nous comme susceptible de se condenser en Matière, tandis que la Matière est susceptible de s'évaporer en lumière.
Donnant libre cours à notre imagination, nous pourrions supposer qu'à l'origine des temps, au lendemain de quelque divin "Fiat Lux", la Lumière, d'abord seule au monde, a peu à peu engendré par condensation progressive l'Univers matériel tel que nous pouvons, grâce à elle, le contempler aujourd'hui. Et peut-être un jour, quand les temps s'achèveront, l'Univers retrouvant sa pureté originelle se dissoudra-t-il à nouveau en Lumière."
Extraits de "Physique et microphysique" Albin Michel 1947 [quand je trouve, au bouquiniste,[pour 5 euros] un livre d'un orthodoxe du début du 20° siècle, je sais que le reste d'honnêteté qui est la sienne, me permettra d'y trouver des faits et des grilles nous ramenant vers la science de Newton. Point n'est le cas de nos orthodoxes contemporains - malhonnêtes parasites sociaux.







2006-1706=300 (années)
300*30 millions de secondes = 9 milliards de secondes (une année contient : 31 558 149.5 secondes)
qu'il faut multiplier par un nombre supérieur à 250 kilomètres [250 est la vitesse orbitale du Soleil dans la Voie Lactée]… nombre que je suppose provisoirement être assez proche de 5000 kilomètres par seconde [la vitesse du centre de la Galaxie Voie Lactée est évidemment bien supérieure à la vitesse orbitale des corps qui s'y trouvent]
Multiplier ce délai de 9 milliards de secondes par 5000 kilomètres donne un résultat égal à 45 000 milliards de kilomètres. C'est la distance que la Terre a probablement effectué depuis l'année 1706.
on remarque que 250 km par seconde est une vitesse de 250*3600 kilomètres à l'heure : 900 000 kilomètres à l'heure est la vitesse orbitale du Soleil dans la Galaxie … Faire l'hypothèse de 5000 kilomètres par seconde comme possible vitesse absolue de la Galaxie … erst égal à 5000*3600 = 18 millions de kilomètres à l'heure. Notre vitesse absolue voisine probablement ces 18 millions de kilomètres heure.

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