mercredi 31 décembre 2008

Comment lutter contre la classe formoise, le racisme, et les manipulations provocatrices de ses alliés bourgeois ?

Quand je reçois un commentaire constructif comme celui de Stéphane Poussier Soupires, ma première réaction est le contentement.
Le contentement – bien plus que le bonheur – doit être le principal mobile des conduites humaines. Il a un lien avec ce que j'ai conceptualisé, il y a quelques temps sous le nom de « productivité historique » : Le fait d'être « content de soi » est un mécanisme fondamental.
Il est d'autant plus puissant que l'on se contraint à rester lucide.
C'est la raison pour laquelle je prends les critiques et les compliments exactement au même niveau : les uns et les autres sont des appuis extérieurs pour améliorer mon contentement de moi-même : que ce soit en partageant la même conviction, ou que ce soit en m'amenant à rectifier tel ou tel point, telle ou telle analyse.
Dans les deux cas, il s'agit d'augmenter notre productivité – scientifique - personnelle pour accélérer l'avènement d'une société égalitariste.
Pour répondre à Stéphane Soupires, je vais regrouper les remarques de son commentaire en trois parties :
(qui ne respectent pas l'ordre initial : je renvoie le lecteur à son texte originel en commentaire de « Julien Coupat est un raciste »)

Soupires a ajouté un nouveau commentaire sur votre message blog "Julien Coupat est un raciste." :


Comment lutter contre la classe formoise,
le racisme,
et les manipulations provocatrices
de ses alliés bourgeois ?


par Yanick Toutain
31 décembre 2008

Appartenance de classe et origine du racisme
Provocations fascistes et réactions constructives
La formoisie et comment lutter contre elle.

En réponse à Stéphane Poussier Soupires :
Bonjour,
comme vous avez pu le constater, j'ai fait un commentaire très rapide à l'un des textes de votre blog. Le temps m'était compté et je ne pouvais pas répondre sérieusement dans un si bref délai (de connexion wifi publique) à votre propre commentaire à mon texte « Julien Coupat est un raciste ».
Votre texte sur Vercingétorix manifeste une volonté d'unité.
Je reviendrai un jour sur celui-ci et les questions que sa stratégie nous pose. Je me contenterai de rappeler au lecteur égalitariste que la défaite de Vercingétorix a abouti à la déportation de plus de UN MILLION de Gaulois, transférés à Rome comme esclaves, pour le bon plaisir de la plèbe et de l'aristocratie – incluant donc les chevaliers bourgeois.

Pour ce qui concerne votre texte sur l'affaire Coupat, voilà mes réponses :


1 Appartenance de classe et origine du racisme


« Salut camarade Yanick,
c'est sûr si l'on fait un décompte macabre du nombre de victime que produit le capitalisme, celui-ci est de toute l'histoire le premier des assassins. Je crois comprendre ta colère face au pillage de l'Afrique et à l'indifférence du monde. Mais que ta juste colère n'emporte pas ta raison. Certes le racisme ordinaire te fait enrager, au point que tu oublies je crois que ce racisme là peut-être combattu par l'éducation plus efficacement que par la rage. Les intellos que tu dénonces ne sont que le produit de leur éducation et n'ont certainement pas grandit dans nos quartiers, ni partagés leurs mégots avec quelques terriens cosmopolites. La belle affaire!»
(…) « Peux-tu me donner une définition de "formoise"?»


En préambule – j'y reviens infra -, est formois quiconque est salarié et consomme davantage que ce que la Terre permet. Il est formois si, par son salaire, sous le prétexte de sa formation, il peut consommer plus que le PIB moyen mondial (déduit des investissements).
Son statut spécial a pour prétexte le fait qu'il possède une formation et que le « respect des qualifications acquises » justifierait un salaire d'exploiteur.
La classe formoise est la classe des salariés qualifiés qui vivent et consomment sur le dos des travailleurs exploités de la Terre du Sud.
Dans son texte d'hier, « L'existence d'une "bourgeoisie prolétarienne" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste », Julie Amadis nous faisait connaître un texte de Engels qui décrivait ce qu'il appelait « bourgeoisie prolétarienne ».
La différence à noter est le fait que les dockers étasuniens du siècle précédent n'appartenaient pas à la formoisie : c'est leur gangstérisme revendicatif qui leur donnait les miettes du pillage colonial, pas leur capital humain !
C'est, là, la différence entre la « bourgeoisie prolétarienne » de Engels et la classe formoise.
Cette classe formoise a – normalement – une effective productivité supérieure : ce sont ses gains de productivité – calculé selon les normes bourgeoises - qu'elle s'accapare égoïstement. Elle s'approprie son capital humain comme les capitalistes s'approprient le capital machine.
Les esclavagistes, eux, s'appropriaient le corps d'autrui. Ils l'achetaient et le vendaient – après l'avoir capturé !
Le racisme, depuis l'Antiquité, nous apparaît comme une construction intellectuelle basée sur la mauvaise foi.
Pour justifier l'utilisation du travail d'autrui, pour que le cerveau des esclavagistes connaisse le repos, il fallait inventer une infériorité justificatrice.
Le leader crétin de l'UMP se vante dans Libération de pratiquer la différence entre « les dominants » et « les dominés ».
Ce genre d'imbécilité pour khâgneux arrogants ou pour bourricot d'écoles de commerce, les plus intelligents (les moins idiots) d'entre eux, le pratiquent, mais ne s'en vantent plus.
Il faut, pour Frédéric Lefèvre qu'il y ait une infériorité intellectuelle chez les soumis, pour que son rôle trouve une justification.
Étant incapable de s'élever, il doit, à tout prix, descendre l'autre.
Ce que ce crétin ose encore laisser paraître dans Libé, ses ancêtres idéologiques le pratiquaient à grande échelle.
Mèlas, mèlaina, le noir était négatif. La mélancolie était la bile noire, la bile mauvaise.
Dès l'Antiquité, les convois d'esclaves prélevaient déjà leur criminelle dîme sur nos cousins d'Afrique.
Il fallut aux Grecs, aux Romains, inventer le racisme pour justifier l'esclavage.
Il fut, certes, nécessaire, chez les Romains, qu'il advint une agression sexuelle (celle de Lucius Parpirus contre le jeune Gaius Publilius) pour mettre fin à l' « esclavage pour dette » – Tite-Live (livre VIII) nous le raconte -, et donc pour mettre fin à la mise en esclavage interne, pour rendre illégal, en 326, l'esclavage endogène, mais, même dans la période antérieure, cette mise en subordination était accompagnée d'une construction intellectuelle justificatrice, une sorte de « racisme interne ».
Pour exercer leur droit de cuissage homosexuel (hétérophobe et misogyne), les Romains esclavagistes durent conquérir le centre de l'Italie, puis la Péninsule, puis la Grèce elle-même. Le racisme endogène devint exogène.
Guy Bedos (et son alter ego Jean-Loup Dabadie) ont construit plusieurs sketches sur ce constat : le patron paternaliste qui regarde « ses » ouvriers avec la même condescendance que le colonial imbécile.
Pour les auditeurs réguliers de « Rire et Chansons », un sketch de l'imposteur Lafesse passait il y a quelques temps : son canular téléphonique consistait à faire croire à un responsable d'agence postale qu'un gang de femmes grosses risquait de rendre une visite à son agence, et qu'il courrait le danger de se faire écraser sous le poids de l'une d'entre elle – prétendument déjà entrée dans l'agence.
C'est en s'adressant à cette innocente victime qu'on peut entendre – à répétition – le ton du responsable changer brusquement quand il s'adresse à sa cliente : suspectée d'être la grosse femme gangster, il s'adresse à elle avec toute l'arrogance bourgeoise qu'une éducation pourrie est capable de lui faire tenir.
Quand il doit, finalement, s'excuser, on entend le bruit de son racisme antisocial se désagréger peu à peu.
Un phénomène similaire de racisme évolutif est visible actuellement dans le corps enseignant.
A mesure que les quinquagénaires – embauchés comme auxiliaires en 1974 - ont été rejoints par une horde de crétins perroquets tout juste capables d'apprendre – le temps de l'examen – une masse de connaissance stupides et inutiles, le racisme de l'enseignant moyen a connu une augmentation exponentielle.
La pente (de cette croissance) était très faible au départ : beaucoup d'anciens militants n'étaient pas encore assez dégénérés pour pouvoir entendre sans hurler certains propos de salles de profs ou de conseils de classe.
Quand les anciens militants commencèrent à « faire construire », à devenir des propriétaires immobiliers et à mettre à la poubelle leur bibliothèques de jeunes trotskystes de 1973 (certains – les grippes-sous - les revendent dans les bouquinistes, on les rachète, et on voit les noms de nos …. ennemis politiques … tellement pingres qu'ils s'auto-dénoncent eux-mêmes : le pire d'entre eux a laissé, ainsi, un Henri Weber « Marxisme et conscience de classe » être enfin lu et servir la révolution … c'est trop drôle !!! Il a oublié d'enlever son nom de magouilleur renégat et … radin !)
…. quand ces renégats devinrent des conformistes, le racisme de l'enseignant incompétent commença à envahir les écoles.
Au départ, ce n'était qu'un racisme social.
Le genre de racisme qui fait qu'une directrice de maternelle tape un enfant et en laisse un autre se faire taper :
La directrice Véronique Combret – dont j'attends toujours les conclusions de sa plainte – s'en prend aux enfants des pauvres.
« Ceux-là on peut les taper, les parents ne réagiront pas » pensent-ils !!!.
Le « on peut les taper », devient, insensiblement, un « il faut les taper », « il n'y a que ça qu'ils comprennent ».
A cette étape, on en est encore au stade du racisme social, le « racisme » du patron, le « racisme » du « dominant » , le racisme de Frédéric Lefèvre.
Il n'y a pas de construction biologique de l'arrogance : le « ils ne sont pas comme nous » contient encore de l' « humanitarisme » formois. »
« Ce n'est pas leur faute », pense le raciste social formois en voie de dégénérescence.
Il n'est pas encore parvenu à l'étape « biologisante ».
Mais elle sera absolument indispensable.
Si les Indiens avaient eu une « âme », il aurait été permis de faire travailler comme esclaves les survivants.
Mais la présence d'une « âme » rendit nécessaire le grand triangle maudit et la traite rosière (rosière car « nous somme tous des roses », les corps noirs sont invisibles !!! )
Il fallut donc que la formoisie enseignante, dans sa composante la plus dégénérée, se mette à suivre les traces du crétin Sarkozy.
En effet, le cerveau de celui-ci contient suffisamment de neurones pour comprendre que la société est responsable de l'existence de tous les criminels s'il ne parvient pas à ….trouver-inventer un autre facteur.
Le facteur Sarkozy, c'est l'hérédité.
Les criminels le sont parce que leurs méchants parents leur ont transmis les mauvais gènes, les gènes du bandits.

LES GENES DU BANDIT

Le crétin Sarkozy, dont la culture générale se limite à être une fine couche de cire - quand les humains ont l'épaisseur du parquet pour solidifier leur assises - a des théories personnelles.
Il ne s'en vante que dans quelques rares circonstances : son opportunisme - l'opportunisme du crétin imbécile mais rusé – lui commande de se taire aussitôt, tellement le tollé est grand quand il s'aventure à parler librement.
« L'emprisonnement à onze ans » préconisé par la sœur du trafiquant d'héroïne Dati – le protégé des juges couchés – part de ce principe.
Il faut emprisonner les jeunes pour les mater.
Il faut les mater car ce qu'ils font est dicté par leurs gènes.
Le racisme social sarkozyste est un racisme génétique, un pur racisme nazi.
Il faut une idéologie pareille pour vouloir faire ficher les enfants de maternelle, les enfants de trois ans !
Les capitalistes sont à bout de souffle, leur monde s'écroule, ils ont mené l'Humanité à la catastrophe il leur faut donc des explications.
La constructions des faux ennemis islamiques participe du même délire dégénéré.
Les islamistes, qui ont été construits par la CIA et les services secrets de toutes les métropoles impérialistes, sont devenus – pour ces gens-là – le résultat prétendu d'une sorte de fatalité religieuse : le fait d'appeler « musulmans » les enfants et petits-enfants de l'Algérie combattante participe du même délire.


LES ENSEIGNANTS RACISTES SONT PROTEGES

Il faut bien qu'ils le soient. Car, sinon, la peste raciste cesserait instantanément : les perroquets bourricots ne sont pas seulement des incapables dénués de motivation pédagogique, ils sont aussi et surtout des lâches.
A peine la société commencera à prendre l'habitude de mettre en public, sur Internet, les noms des racistes - comme je l'ai fait pour les brutes et pour ceux qui les soutiennent -, que les racistes raseront les mur.
Comme je l'ai fait en publiant, sous mon nom, les identités de la brute Véronique Combret et de ses protecteurs Carole Hervieu et Patrick Deplanque, il faut que toutes les victimes des enseignants racistes aillent, de même, sur Internet, tout raconter.
Car la lâcheté des racistes comme celle des brutes, est d'autant plus grande qu'ils ont mauvaise conscience.
En effet, la construction du délire raciste – qu'il soit racisme social ou racisme biologique ou encore un mélange des deux (le plus fréquent), est impérativement basé sur la mauvaise conscience.
L'enseignant minable accuse toujours ses élèves d'être les responsables de leurs échecs. Ce n'est jamais sa faute.
Qu'on vienne lui expliquer que son devoir est – précisément - d'inventer les méthodes qui permettront aux élèves de combler leurs lacunes qu'il proteste : « ce n'est pas sa responsabilité ».
Les rencontres d'enseignants CM2 – 6° ont toujours quelque chose de cocasse !
C'est en effet, dans le cadre du racisme anti-jeunes, un poncif que la plainte du prof de collège ayant des classes de sixième : « qu'est-ce qu'on leur a appris l'an dernier ? Le niveau baisse ! etc etc... »


LE NIVEAU BAISSE, C'EST BIOLOGIQUE !

Se retrouvant face aux instits de primaire, le ton change. Ces lâches ne sont pas prêts à assumer un conflit.
Ils tentent alors un dérivatif : ce serait, finalement, « la faute des parents ».
Comme si le niveau intellectuel et culturel des parents d'élèves de 1950 avait été si extraordinairement élevé qu'il aurait permis aux élèves d'être aidés à la maison.
Ces charlatans ont aussi le certificats d'étude comme argument de leur racisme social.
Seulement voilà, toutes leurs revendications statistiques sont fausses : seuls les « meilleurs élèves » étaient « présentés au certificat d'études ».
En 1976, dans le quartier le plus prolétarien de la ville – au sens romain – une des deux classes de Fin d'études servait à stocker les élèves qui n'allaient PAS être présentés au certificat d'étude.
J'y fis un mi-temps de un an : cela commença par la démonstration du directeur Simon de la technique de la règle en fer « untel – le fils du bistrotier voisin – viens-là, montre tes doigts ! »
Et l'élève de s'exécuter et de présenter ses cinq doigts serrés en faisceau pour permettre le choc de la règle métallique salvatrice et pédagogique.
Car les racistes cognent, les racistes tapent.
C'est même ce qui les caractérise.
Les coups des flics racistes sarkozystes contre les lycéens sont les coups que leur chef leur demande de donner.
Tous ses discours contraires ne sont que poudre de perlimpinpin, que rideaux de fumée : le raciste sarkozyste croit à la génétique et donc à la rédemption par la violence.
L'amie de Bollufer-le-squatteur, la bigote Boutin, croit que les SDF refusent ses foyers pourris par génétique.
Il ne viendrait pas l'idée, à cette imbécile, de passer – ne serait-ce qu'une nuit – dans ses foyers plein de vermines et de pourriture bourgeoise, pour comprendre.
Elle veut exercer une contrainte
car le SDF est
génétiquement
un chômeur devenu incapable de travailler.
La mauvaise foi de ces gens-là les conduit à exiger la violence.
Car la violence est la technique nécessaire !


VIOLENCE COLONIALISTE, VIOLENCE RACISTE.

Car, le fond de l'affaire, en réalité, c'est l'esclavage africain.
Le petit-fils du militant FLN est regardé comme un danger, le petit-fils de Lumumba est regardé comme un fainéant.
Un fainéant qu'il faut traiter comme le furent les grévistes de Kienké au Cameroun au printemps 2008 !
Au début du siècle, les racistes belges coupaient les mains des Congolais : la famille régnante de Belgique est une famille de gangsters receleurs de gangsters.
Leur richesse est basée sur des crimes mille fois pire que ceux que commirent les sbires de Al Capone !
La richesse de la France coloniale est, elle aussi, basée sur la violence, le crime, le meurtre.

UN JOUR PROCHAIN, DES BANDEROLLES APPARAITRONT DEVANT LES MATERNITES


« ACCEPTEZ-VOUS QU'UN ENFANT SUR DIX MEURE ? »

Car, c'est ce racisme qui est le moteur de la France.
Pour que le café soit peu cher, pour que le cacao soit à bas prix,, idem pour l'huile de palme, pour que toutes les ressources agricoles pillées à l'Afrique soit d'un prix modique au consommateur européen, il faut mater les peuples.
Et les peuples sont matés par la misère, par le génocide sanitaire.
Le racisme français est un génocide sanitaire qui assassine les bébés africains.
Les mots racistes, les terminologies ne sont pas des mots, ils sont des armes.
Quand Julien Coupat, ce crétin provocateur, parle des enfants des quartiers pauvres de France qui déclenchèrent l'émeute, il parle des cousins des peuples volés, des peuples assassinés, des peuples exploités.
Les Camerounais en France, les Ivoiriens en France, les Sénégalais en France, les Maliens , les Burkinabés, les Africains, ont suivi les bateaux, ils ont suivi les richesses volées à leurs pays.
Ils ont quitté le camp de travail Sarkozy-Bolloré pour récupérer une partie du butin.
C'est cela – le droit au butin, le droit au pillage - que justifie le racisme.
Les racistes font croire aux enfants qu'il existerait une fatalité africaine.
Que l'armée française quitte ces pays et l'on verra la prétendue fatalité !!!
On verra à quelle vitesse une OPEP de l'agriculture imposera des prix basés sur le travail, sur la valeur travail , des prix agricoles basés sur des salaires à 1000 euros !!!


Le racisme est l'avant-garde du crime.

Les troupes racistes – troupes dont Julien Coupat est un des membres – sont des guerriers au service du pillage colonial, au service du crime colonial.
Quand le Larousse décrit « trois races » , quand Lévi-Strauss compte les « races », ces gens-là sont des guerriers de l'armée d'en face.
Car il s'agit d'une armée.
C'est une armée qui a tué plus de 60 personnes en 2004 en Côte d'Ivoire à Abidjan, foule pacifique.
vidéo YouTube : Hôtel Ivoire

Cette guerre, lecteurs égalitaristes, vous l'ignorez, vous l'ignorez car le racisme ordinaire des médias français enterre ces infos.
Quand Rue89 rapporte des cas de torture au Congo par l'armée française, suivie d'assassinat, toute la presse française cherche à étouffer.
L'honorable correspondant de Libération trouve le moyen de minimiser.
Que 3 millions de bébés africains soient morts d'assassinat sanitaire en 2005 et que cela se répète année après année, tous les médias français s'en contrefichent !
C'est cela le racisme.
Julien Coupat peut-il être rééduqué ?
Je ne le pense pas ! Certainement pas avant la victoire de la révolution !
J'ai lu sa prose : ce qu'il écrit des assemblées générales et de la nécessite de les saboter le rapproche à mes yeux des fascistes : fasciste stalinien ou fasciste bourgeois n'est qu'un nuance secondaire.
Le fait qu'il décrive des « races » en fait le poisson pilote du colonialisme bourgeois. Lui, comme Noël Mamère, comme Claude Lévi-Strauss, comme Pierre Miquel, comme tous les autres crétins racistes dont le discours criminel est banalisé, je les mettrai, sans relâche, sous le – petit- projecteur de monsyte.
La révolution se fera contre ces gens-là, la révolution se fera, la main dans la main de nos cousins africains.
Le combat contre tous les poissons pilotes du crime colonialiste passe par-là.
Une dernière remarque : le provocateur Coupat n'a pas un seul mot pour l'Afrique ! Vérifiez avec un moteur de recherche : le mot Afrique ne se trouve pas une seule fois dans son texte « L'insurrection qui vient ». (vérification cliquez-la : 1° test 2° test
3° test le mot impérialisme s'y trouve... mais pas dans le sens de pillage colonial)


2 Provocations fascistes et réactions constructives

« Faut-il pour autant accepter les lois d'exceptions du pouvoir UMP, ses manipulations terroristes, et laisser croupir en prison ces boucs émissaires? Fussent-ils bourgeois, ségrégationnistes, et crétins comme tu le soulignes. Après eux c'est nous qui irons au cachot. Je crois que Coupat est plus con, inculte que raciste, et qu'il n'a pas encore capté que sur notre planète n'existe qu'une seule race d'homo-sapiens. Il confond race et origine ethnique, cela ne peut pas faire de lui un membre du KKK. »

Sur ce thème, j'ai déjà rédigé quatre textes.

Le premier d'entre eux, sur l'affaire Vaillant, mettait en exergue les manœuvres dont est capable la bourgeoisie, les provocations qu'elle sait construire pour imposer son règne.
Le lecteur minutieux pourra aussi aller lire les textes sur l'Afghanistan (Afghanistan comme 14 18 et MOURIR POUR KABOUL OU MOURIR POUR LES MILLIARDAIRES ? )et la thèse que je défends – identique à celle concernant septembre 2001 et l'Irak :
Pour la bourgeoisie, il est urgent de fabriquer un faux ennemi
Elle a tenté, en Afghanistan, de fabriquer des terroristes islamistes et son projet a échoué.
Elle tente maintenant d'imposer à Karzaï de négocier avec les talibans.
Les partisans de Ben Laden en sont à geindre de l'incapacité qui fut la leur à construire une mobilisation de masse.
Les impérialistes s'en attristent, de même !
Il leur faut maintenant, d'urgence, construire un nouveau « faux ennemi ».

L'opération Coupat participe de cette stratégie.

Si nous devons dénoncer le fait que les lois utilisées contre Coupat sont - in fine – destinées à être utilisées contre nous - les révolutionnaires anticapitalistes -, néanmoins, il est hors de question de réclamer la libération de Coupat.
Je ne réclame pas la libération d'un lepéniste ni d'un universitaire raciste : que la bourgeoisie lave son linge sale en famille.
Lénine scandalisait en refusant de prendre parti entre les belligérants de 1914. Il faut continuer ainsi.
Y compris dans les guerres entre la classe formoise et la classe bourgeoise, il est hors de question de choisir une exploitation contre une autre.
Il était plus respirable pour un vrai révolutionnaire de vivre près de centre bourgeois étasunien bourgeois que près du centre formois russe. De même, actuellement, la violence, la censure, les pressions, les manoeuvres exercées par les partis formois sont, pour les égalitaristes, plus violentes que celles exercées par la bourgeoisie.
La censure du site de la LCR est la pire de tout Internet concernant la défense des idées égalitaristes. (Leur militant « CSP », sur son blog éponyme, relève l'honneur perdu, déchiré de ce groupe dégénéré). Quant à leurs réunions publiques, j'ai renoncé depuis des années à tenter de m'y exprimer.
Quant au déroulement de l'affaire Coupat, il y a, de plus, une composante de la provocation qu'il ne faut pas oublier : l'attitude de toute la bande, après la libération des premiers laisse à supposer qu'ils auraient EFFECTIVMENT pratiqué des sabotages : quand ces imbéciles libérés répètent comme des perroquets : « il n'y a pas de preuves », ces crétins s'imaginent être convainquant !
Pour ma part, je le traduit par : «à tort ou à raison, les comparses de Coupat pensent qu'il a effectivement saboté les lignes mais que les flics n'en ont pas les preuves »
La belle ligne politique que voilà !
Des - prétendus – actes politiques qu'il ne faut pas avouer, qu'il ne faut pas revendiquer.
Comme si, en Juillet 17, Lénine et Trotsky avaient donné comme consigne à leurs camarades : « Niez votre réclamation de tout le pouvoir aux Soviets »
Quels crétins !
Les vrais révolutionnaires, qui ont étudié la révolution russe, ont lu Trotsky nous racontant comment le dimanche précédent la révolution, une gigantesque kermesse populaire eut lieu dans les rues de Pétrograd, avec des centaines de lieux de discours, de débats.
Les ouvriers « endimanchés » revendiquaient haut et fort la révolution qui allait avoir lieu.
Nous donnerons le pouvoir aux soviets, nous instituerons la démocratie par la suppression des élections et la mise en place de la délégation par 25.
Ce n'est pas un secret de polichinelle, c'est dit haut et fort !
Il n'y a pas de sabotage de caténaire!
Il ne s'agit pas de gourou rouennais se faisant mousser devant des dévots esbaudis, il ne s'agit pas d'épiciers prétentieux qui jouent leurs petits établis – dans un fief de résistants staliniens -, il ne s'agit pas d'un complot secret !
Il s'agit d'une révolution mondiale de masse, à l'échelle planétaire.
Il n'y a pas de complot secret !
Il s'agit de déchirer la totalité des actions des capitalistes !
Ils sont prévenus !
Mettre des bombes ?
Pour quelle délire minoritaire ? Pour draguer quelle fille imbécile et admirative ?
Il s'agit d'instaurer le salaire unique mondial !
Saboter des lignes pour des déchets nucléaires ?
Pauvres crétins qui se la jouent terroristes du dimanche !
Il s'agit de préparer TROIS révolutions sociales ! DEUX révolutions intellectuelles – scientifique et philosophique ! Et UNE révolution civilisationnelle (post lutte des classes, par la victoire et le leadership définitif de la strate des innovants)
6 REVOLUTIONS !!!
Quel secret serait possible pour un tel projet ?
Et ces voyages délirants ? Il est vrai que le crétin Coupat n'a strictement rien compris à la catastrophe climatique !!!
Alors, ces gens voyagent, émettent du carbone à profusion ! Ils multiplient les déplacements !
Quand Internet existe !!!
Il est vrai que ces crétins sont CONTRE Internet !
Il y a de quoi effaroucher les autres crétins que sont les fascisto-cagoulés qui travaillent pour l'exploitation rationnelle de l'Afrique à coup de snipers et de complots génocidaires !
Notre bombe, elle est intellectuelle : Marx avait des missiles conceptuels :
Le nôtre, le principal missile qui va éclater à la face ahurie de la bourgeoisie, c'est l'explosion de l'EINSTEIN-LE-CRETIN.
Cette explosion-là, certains – peu nombreux- , dans les rangs de la bourgeoisie, commencent à l'entrevoir comme réaliste – même s'ils en sous-estiment totalement les conséquences.
Mais ce ne sont que des isolés intelligents dans un vaste océan de crétinisme : il suffit de lire Le Figaro et son chroniqueur scientifique (à deux balles) , le crétin Jean Luc Nothias, pour voir dans quel marécage de bêtise crasse la bourgeoisie en est encore à se vautrer.
De cette bombe intellectuelle, des Alliot-Marie sont devenus cérébralement totalement incapables d'en mesurer les conséquences... mais aussi, même, d'en comprendre la réalité.
Ils sont tellement idiots, ils ont tellement vécu longtemps de cette imposture qu'ils sont comme les prêtres et les nobles de 1787, incapables de comprendre que le newtonisme allait sonner la fin de la récré et que la gravitation universelle allait faire tomber les têtes des crétins qui allaient tenter de se positionner sur son passage.
Ils n'ont toujours pas compris que Voltaire et sa maitresse furent les véritables préparateurs de la révolution de 1789 : Gabrielle en traduisant Newton et Jean-Marie en écrivant deux livres pour défendre le newtonisme !
Qu'une bande de petits crétins aillent chez Guingouin se la jouer résistants nous indiffère totalement.
Qu'ils parcourent la planète en faisant « mine » de jouer aux grands rebelles, idem, on s'en contrefiche !
Mais que la bourgeoisie se mette à leur donner un haut-parleur médiatique en les réprimant (en les admonestant) avec brutalité simulée, puis en les privant du repas de Noël familial, là, nous devons réagir :
Sur deux front : celui des libertés publiques tout d'abord.
Nous refusons l'extension proto-fasciste de la terminologie « terroriste » qui demain viendra s'appliquer à quiconque refuse l'exploitation et le capitalisme.
Nous refusons ces incriminations, mais SANS réclamer la libération du provocateur raciste Coupat (qui a – peut-être – saboté des lignes !)
Le deuxième point, le plus important,- le haut parleur médiatique donné à leurs thèses - consiste à démasquer le crétinisme de la bande Coupat.

LES SOVIETS PAR LA DELEGATION REVOCABLE !
LE REFUS DES SABOTEURS

Il y a un autre point qui mérite d'être éclairci, celui de la démocratie des mouvements étudiants (et lycéens)
En effet, depuis 1995, la LCR a tourné totalement le dos au projet de construire des coordinations nationales basées sur la démocratie absolue. Elle a renoncé à construire un gouvernement soviétique basé sur ces coordinations révocables.
Elle sabote donc les mobilisations par la droite.
Mais on assiste, depuis le mouvement anti-CPE à une deuxième sabotage.
Un sabotage qui viendrait d'une prétendue « gauche » du mouvement.
Une prétendue gauche à laquelle appartiennent, aussi, les charlatans formois de l'imposture anarchiste (ils sont tous CONTRE le salaire unique mondial : LCR = CNT, même formois, même combat)
Ce qu'il faudrait clarifier, c'est le lien qui existe entre le sabotage des représentations démocratiques qui ont eu lieu – en particulier à Rouen en 2006 – et les thèses anti-démocratiques présentées par Coupat dans son « L'insurrection qui vient »
S'il s'avère que la magouille de pseudo-coordination étudiante qui est apparue a Rouen en 2006 serait l'œuvre de proches (des thèses) du « groupe Coupat », on assisterait là un développement qualitatif fondamental : un groupe qui refuse la démocratie des mobilisations ET qui les sabote est un groupe fasciste.
Les staliniens firent quelques brèves tentatives de ce style dans les années 70 mais leurs gros bras furent calmés par la direction après juin 1973.
Il faudrait que des participants de ces mobilisations nous expliquent comment la « ligne Coupat » fut appliquée à Rouen et ailleurs pour que la caractérisation politique de ce groupe puisse être affinée.

3) Comment lutter contre la formoisie ?

En tout cas merci pour ton éclairage et ton analyse politique, sociologique et humaniste. (…) Bien fraternellement.Stéphane
(lire aussi le texte Vercingétorix)


Il est sympathique de votre part d'écrire cela, mais pour ce qui concerne le souci d'unité que vous manifestez sur votre blog -le texte Vercingétorix -, je vous engage à étudier la totalité des textes dans lesquels j'ai caractérisé la classe formoise.
L'unité ne pourra pas se construire sur des bases de classe.
Et la formoisie, dans chacune des mobilisation trahit les pauvres de façon éhontée.
A quoi sert de crier « unité » quand les infirmières se sont mises à trahir les aide-soignantes, au début des années 90 ?
A quoi sert de crier « unité contre le CPE » quand les étudiants ont trahi les familles pauvres et ont abandonné le combat dès que le gouvernement a retiré les seules mesures qui concernaient les classes moyennes ?
A quoi sert de crier « unité » quand les « communistes » staliniens et les crapules social-démocrates participent au pillage de l'Afrique : tous sont corrompus !
A quoi sert de crier « unité » quand il s'agit pour la moyenne formoisie d'obtenir 1500 euros par mois, avec le clown Besancenot, quand ses camarades se contrefichent comme de l'an 40 (de l'an 52 ?) du fait que les assistants pédagogiques étaient payés 534 euros par mois pour plus de 18 heures de cours avec les élèves ? Quand les RMIstes ont un salaire de misère, quand les SDF crèvent ?
A quoi sert d'exiger un salaire de 1500 euros qui provient de l'exploitation de l'Afrique ?
A quoi sert d'exiger d'augmenter des privilèges quand le PIB mondial peut à peine distribuer 1000 euros par Terrien ?
A quoi sert de mourir sur une barricade quand la crapule diplômée va empocher son gros salaire, dès la fin de la révolution ?
La production – en 1993 – du concept de « formoisie » est aussi la réponse au « plus jamais ça » concernant le stalinisme.
Dès janvier 1922, les spetz, les spécialistes, les ingénieurs russes commençaient à faire grossir leurs salaires et dépassaient le niveau des ouvriers.
La répression, par Lénine et Trotsky, de l'Opposition ouvrière se révélait être pire qu'un grave erreur, elle se révélait être un crime politique : le premier pas vers le stalinisme. La NEP fut un choix de crétin fait par Lénine et Trotsky ! Une concession imbécile à la formoisie !
Nous – égalitaristes – devons, dès à présent, creuser un fossé entre les crapules formoises exploiteuses et le camp révolutionnaire, entre les trafiquants de drogue et leurs protecteurs, entre les crapules des FARC (et leurs protecteurs tel le Toussaint LCR qui préconise l'exécution des déserteurs sur le site celeonet de la LCR) et nous.
Nous devons faire comme Trotsky : dès 1905, il avait compris que la bourgeoisie allait être contre-révolutionnaire.
Cela se produisit en 1917.
Nous devons savoir que le NPA-LCR, défenseur de la formoisie exploiteuse est – déjà – un parti de l'exploitation formoise.
Ces gens feront tout ce qu'ils pourront pour préserver l'ordre capitaliste, tant qu'ils pourront le protéger.
Et ces gens-là, dès la victoire, travailleront à un nouveau Thermidor pour rétablir et augmenter leurs privilèges salariaux.
La révolution se fera sur un mot d'ordre UNITAIRE.... mais ce mot d'ordre unitaire le sera à l'échelle planétaire, ce sera la revendication de

1000 EUROS PAR MOIS POUR CHAQUE TERRIEN

Merci de la participation aux débats
Meilleures salutations égalitaristes
PS : puisque vous faites de la pub pour bellaciao et indymédia, profitez-en pour leurs demander pourquoi ces crapules néo-staliniennes effacent régulièrement mes textes. En particulier les derniers que j'ai postés sur Bellaciao concertant les Farc, Rouillan et même le texte sur Marx et la crise.

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