jeudi 19 juin 2008

Lettre au Recteur de l'académie de Rouen

De Julie Amadis,

assistante pédagogique

collège Eugène Varlin Le Havre



A l'intention de Monsieur le Recteur de Rouen,


PJ :

- Chronologie du déroulement des faits

- Contrat de travail

- Lettre de mission 2006/2007

- Lettre de menace de retenue sur salaire

- Mail de Mr Deplanque

- Lettre remise à l'Inspecteur d'académie


Objet :

Affaire de fessées dénoncées (faits étouffés)

Le Havre,

Le 19 avril 2008


Monsieur le Recteur,


Je vous rappelle brièvement les faits évoqués à la personne chargée des affaires juridiques au rectorat lors de mon appel du Jeudi 27 Mars.

Le 22 mars, j'ai reçu en accusé de réception une lettre de mise en demeure avec menace de retenue sur salaire suite à mon refus de travailler dans une école ou j'avais dénoncé une fessée auprès de la directrice de maternelle Mme Véronique Combret qui a couvert son ATSEM en avouant avoir déjà agi de manière similaire : ""par exemple Luciano, ça m'est déjà arrivé de lui mettre une fessée et je n'ai pas pour autant culpabilisé car à ce moment là, il y a que comme ça qu'il pouvait comprendre"".


Cette affaire a été étouffée par toute la hiérarchie.


Lors de mon entretien avec Mr Deplanque vendredi 14 Mars, j'ai clairement exprimé ma position : "je ne retournerai pas dans cette maternelle tant qu'aucune sanction ne sera prise contre les personnes qui ont tapé les enfants". Rien n'a été fait qui aille dans ce sens. L'enquête n'a même pas été menée. Les parents du petit Kevin n'ont pas été mis au courant de cette affaire. (j'ai rencontré, par hasard, sa mère, il y a un mois). Je suppose qu'il en est de même pour le petit Luciano (je n'ai pas vu ses parents depuis).


J'attends de vous que vous meniez enfin l'enquête concernant ce qu'ont subi Kévin et Luciano et que vous fassiez le nécessaire pour protéger les enfants de cette école.

Aussi, j'espère que les mesures nécessaires pour qu'à l'avenir de tels évènements ne se reproduisent plus, seront prises. Le personnel de l'éducation nationale ne doit à aucun moment lever la main sur un enfant.


Depuis mon appel téléphonique au rectorat, l'ignominie envers ceux qui combattent la violence envers les enfants a atteint un degré supplémentaire. Il ne 'agit plus ni de harcèlement, ni de menace de retenue sur salaire mais de plainte en diffamation.

Mme Carole Hervieu, principale du collège Eugène Varlin et Mme Véronique Combret, directrice d'école porte plainte parce que mon ami Yanick Toutain a rapporté, tel un journaliste, les faits dont elles sont protagonistes, sur Internet, en y ajoutant le qualificatif de "brute" pour Véronique Combret qui avoue avoir fessé Luciano, 4 ans et d'"incapable" Carole Hervieu qui a étouffé cette affaire, qui m'a harcelé et menacé de retenue sur salaire et de licenciement. Mme Véronique Combret ose me traiter de menteuse.

Je tiens à vous préciser, monsieur le Recteur, que personne ne m'avait jamais avant ces dames traité de menteuse (cf. lettre de Véronique Combret intégrée au dossier de plainte qui ose prétendre "Julie Amadis a donc menti")

Ce n'est certainement pas concernant les brutalités subies par deux petits de trois et quatre ans que je vais laisser de pareilles insultes calomniatrices se répandre.

Les menaces pour faire taire les témoins de violence contre des petits sont véritablement des méthodes scandaleuses.

Je ne commencerai pas une carrière d'enseignante en cautionnant tout cela par mon silence. Je ne cèderai devant aucune intimidation.

Je précise que l'inspecteur d'Académie en résidence au Havre qui s'était engagé, devant une délégation de plusieurs syndicalistes, à me convoquer, ne l'a jamais fait.


En conséquence, et comme votre responsable des affaires juridiques joint au téléphone me l'avait conseillé, je vous écris le déroulement des faits sous une forme chronologique (voir ci-joint la chronologie).


Je vous remercie d'étudier avec sérieux ce dossier.


(Naturellement, au vu de l'ampleur des pressions inqualifiables dont je suis l'objet, je rends ce courrier public.)


Veuillez recevoir, Monsieur Le Recteur, mes meilleures salutations


Julie Amadis

Assistante pédagogique au collège Eugène Varlin, le Havre


PS : il y a un troisième cas de violence, parentale celle-là, avec refus de signalement sur cette école maternelle Varlin. (menton recousu à l'hôpital). Le petit Jordan (4 ans) m'a déclaré "Ma mère m'a claqué par terre". Plusieurs enseignantes l'avaient déjà entendu leur dire. Sans aucune réaction. Elle se sont moquées de moi. Je l'avais aussi signalé à madame Hervieu ainsi qu'à l'infirmière de l'école et l'assistante sociale du collège.


PPS : J'ai découvert hier que mon travail avec des petits élèves de CP (mise en ligne de 6 histoires écrites entièrement et illustrées par 60 petits enfants de cours préparatoire) a été effacé du site du collège Varlin.

Je trouve, là encore, ces méthodes scandaleuses : quand on veut accuser son chien on dit qu'il a la rage. Il s'agit pour les protagonistes de cette affaire d'effacer toute preuve de mes compétences professionnelles.

Cette fois-ci, encore, au détriment des enfants : tous les travaux des élèves devront être archivés pour qu'ils puissent les consulter tout au long de leur vie et les montrer à leurs propres enfants et petits-enfants.

Je réclame de vos services que ces textes soient remis en ligne aux mêmes adresses télématiques que précédemment : Je ne suis pas dupe du fait qu'il s'agit de déclencher des erreurs pour celles et ceux qui voudraient suivre les liens que j'ai déposés sur Internet depuis deux ans pour faire connaître mon travail et celui des petits élèves de cours préparatoires.

Sachez que si vos services persistaient à censurer ces travaux, je mettrai en ligne moi-même les histoires des petits écrivains.(De toute façon Google a archivé la preuve de ces effacements)

Aucun commentaire: