lundi 16 juin 2008

Bac philo 2008 : La loterie des charlatans

les sujets par aol

"Série L (littéraire) coefficient 7:
- La perception peut-elle s'éduquer ?
- Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
- Expliquer un extrait des "Cahiers pour une morale" de Sartre.
Série S (scientifique) coefficient 3:
- L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
- Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?
- Expliquer un extrait de "Le monde comme volonté et comme représentation" de Schopenhauer.
Série ES (économique et social) coefficient 4:
- Peut-on désirer sans souffrir ?
- Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
Expliquer un extrait de "De la démocratie en Amérique" de Alexis de Tocqueville"

Une nouvelle fois la loterie truquée des charlatans de la pseudo philosophie officielle va trier le bon grain de l'ivraie. Le bon grain conformiste des perroquets serviles et l'ivraie nauséabonde des rebelles innovants et critiques.

De la philosophie ?

Examinons et étudions ces sujets du point de vue de ce qu'est réellement la philosophie -science globale pour les Anciens et science de la globalité du réel pour les Modernes.
On a ajoutera un joker pour certains sujets : qu'est-ce qu'un candidat honnète et formé aurait pu faire de commentaire scientifique en relation avec chaque sujet (sujet hors sujet, naturellement)

Série L (littéraire) coefficient 7:
La perception peut-elle s'éduquer ?

Charlatanisme : l'étude de la perception relève de la psychologie et de la biologie des capteurs exogènes.
Qu'est-ce que ce sujet vient faire en philosophie ?
On retrouve là la prétention des charlatans philosophe à se renvendiquer d'une « science » psychologique à deux balles.
Qu'est-ce qu'ils connaissent de l'état actuel de la recherche en biologie.
Quand on voit que, pour ce qui concerne la simple perception des nombres, la recherche officielle, elle-même, en est restée à la méthode syllabique.
Il suffit de lire Stanislas Dehaene pour constater que l'orthodoxie en est encore à ânonner les idioties de Piaget, basée sur des expériences partielles et partiales.
Quant à la psychologie globale : La main-mise des partisans de la pulsion de mort a fait que la construction de la psychologie en tant que science est un objectif qui semble ne pouvoir être, simplement, entrepris qu' après le commencement de la révolution.

Quant à la véritable science philosophique :

Je suis prêt à faire le pari que sur 500 000 candidats, le nombre de ceux qui connaissent le mot « gnoséologie » est inférieur à 5 000 , inférieur à 1 % de l'échantillon globale.
Je suis prêt à faire le pari que le nombre de candidats qui auront lu le principal livre de gnoséologie du 20° siècle, le principal livre de gnoséologie écrit de toute l'histoire humaine est inférieur à 500 candidats. (0,1 %) (et je compte large : on m'annoncerait « moins de 5 » que je n'en serais même pas surpris !


On pourrait tout autant s'interroger sur le nombre d'examinateurs qui aurait lu ce livre.
Comment prétendre faire de la phisolosophie sans avoir lu et étudié « Matérialisme et empiriocriticisme » ?
Charlatanisme ! Escroquerie ! Tromperie sur la marchandise !
Il faudrait une Direction Générale de la consommation de livres scientifiques !

Quant au fait que ces ignares auteurs de sujets soient susceptibles d'être éduqués : cela commencera par la publication de leurs noms et par la mise en ligne (vidéo et audio) des débats qui auront été les leurs, lors de l'élaboration et des choix de ces sujets.




Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?

« Oui ! »

Si un candidat me présentait son devoir avec cette unique ligne, je lui mettrais 19/20.
Le point supplémentaire que je lui accorderais serait obtenu par l'ajout de la mention suivante : « ce sujet est idiot »

Va-t-on présenter comme sujet à des élèves la question suivante : « la science est-elle possible ? »
Le simple fait de leur poser la question contient la réponse : c'est le fait que l'esprit humain soit capable de distinguer deux choses, deux faits, deux évènements – la cause et l'effet – qui rend la science possible.
Poser la question à quelqu'un incapable de faire cela est absurde.
La poser à quelqu'un qui sait le faire est une tautologie : « es-tu capable de comprendre ma question ? »

Comment quelqu'un peut-il répondre non ?

Un véritable devoir de philosophie aurait pu être :
« Donnez, dans le cadre des sciences biologiques (à l'exclusion des sciences physiques et des sciences humaines) des exemples de lois philosophiques, des exemples de lois scientifiques globales (valables dans les trois domaines de la science)
Peut-on considérer que la courbe de la dérivée seconde de la courbe logistique, courbe qui peut modéliser un réflexe musculaire est une loi philosophique ?

Donnez des exemples, dans le cadre des sciences humaines, de cette courbe dérivée seconde.
Voilà ce que seront les défis que les détenteurs du savoir lanceront – après la révolution – à celles et ceux qui voudront obtenir des pistes de recherches , pour leurs propres travaux de génies en construction.
Ces « défis » qui ne seront pas notés mais qui seront mis en ligne pour la lecture ces gens intéressés remplaceront ces imbéciles devoir dignes de confucianistes ignorants et imbus d'eux-mêmes.

En annexe :
Je sais, pour l'avoir expérimenté, que les actuels professeurs de philosophie sont parfaitement incapables de traiter le sujet philosophique que je propose ci-dessus.



Expliquer un extrait des "Cahiers pour une morale" de Sartre.
(Je ne dispose pas encore du texte de l'extrait)

Sartre est un charlatan baratineur. Son usage de certains mots appartenant à la science philosophique relève du même type d'escroquerie que l'escroquerie lacanienne.
Sartre est à la philosophie ce que Lacan est à la psychologie.
Ce collaborateur de l'art qui fit jouer ses pièces, à Paris, sous l'occupation de la barbarie nazi ne mérite, sur le plan humain, qu'un crachat symbolique.
Les ouvrages qu'il commit dans les années qui suivirent ne sont que sa lâcheté mise en mots.
Etudier ses livres, pour un philosophe scientifique, n'est qu'une perte de temps absolue.
Un psychologue scientifique de la deuxième moitié du 21° siècle pourra, éventuellement, perdre son son temps à étudier le syndrome de la lâcheté masqué entre les lignes de ses oeuvres.

Mais comme il existe une rédemption laïque, on signalera, néanmoins, qu'à l'approche de la mort, Sartre, sans doute sous la pression morale d'une bande de jeunes disciples, fut saisit de courage et accepta de devenir directeur de publication du journal du maoïsme de la Rue d'Ulm et, donc, de prendre le risque (symbolique) de poursuites et de prison.
Son secrétaire, Benny Lévy, alias Pierre Victor, fut, avec Robert Linhart, un des accusés du procès contre la direction maoïste française. Ce procès politique fut organisé par le procureur politique Jacques Broyelle. On peut lire le passionnant livre Génération de Hervé Hamon et Patrick Rotman page 585 et suivantes.
La lecture, 40 ans plus tard, permet de comprendre que Robert Linhart était celui qui était le plus proche de la comprehension de ce qui se passait : c'était la formoisie qui était en train de construire un simulacre de révolution.
Il fallait accompagner la pseudo révolution formoise, stimuler l'auto-organisation révolcable pour préparer la transcroissance vers une véritable révolution anticapitaliste.

Mais ni l'âne politique Sartre, ni l'âne en philosphie Althusser n'étaient capables de fournir les clés conceptuelles pour actualiser le marxisme.
Il est préférable pour quiconque veut user son temps et son argent d'acheter et de lire le livre Génération que quelqu'oeuvre que ce soit de Sartre.
Le courant intellectuel maoïste fut poussé à la dégérrescence par les mauvaises fées qunrent parasiter ce mouvement : l'âne Althiusser, l'âne Sartre et , pour combler l'épquipe, l'âne Lacan qui s'infiltra dans la bande par l'entremise des frères Miller (Le Gérard Miller de Ruquier et le Jacques-Alain Miller psychanalyste).
Tous ces gens sont perdus pour la révolution.




Série S (scientifique) coefficient 3:
L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?

La conscience du réel ? Qu'est ce que cela vient-il faire en philosophie ?

Comme au-dessus, s'il s'agit de gnoséologie, il faut dire. Mais, dans ce cas, qu'est-ce que l'art vient faire dans ce thème ?
S'il s'agit d'éudier les mécanismes du cerveau humain, nous sommes face à un sujet de psychologie qui n'ose pas dire son nom.
Escroquerie !

Un auteur de chanson pourra expliquer, plus tard, aux chercheurs en psychologie, en quoi la musique, la pratique de la musique, la création d'oeuvres artistiques sont l'HUILE moteur du cerveau humain, au cours de la pratique scientifique, au cours de la recherche de concepts scientifiques et de leur vérifications expérimentales, elles sont l'huile qui permet aux rouages de coulisser sans échauffement.
Les chercheurs de l'avenir pourrront découvrir, avec surprise, l'apparition de suites de strophes, de couplets, sur mes cahiers de recherches scientifiques pro-newtoniennes.
Cela n'a rien de surprenant.
Mais tout cela relève de la science psychologique et n'a strictement rien à faire en science philosophique.

Un sujet similaire à celui proposé par les charlatans qui ont commis ces sujets aurait pu être : « faire l'amour favorise-t-il la découverte de nouvelles théories scientifiques ? »
N'importe qui – même si la réponse à cette question est , naturellement, positive – comprendra que ce sujet, cette question , n'a strictement rien à faire en philosophie.


Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?

On a là un parfait exemple du fonctionnement de la secte qui a pris le pouvoir dans l'Education Nationale.
La réflexion de Le Bihan a son application parfaite.
Connivence : qu'est-ce qu'une démonstration ? Qu'est-ce qu'une vérité ?
Le malheureux philosphe de l'Antiquité, de la renaissance ou des temps modernes se feréait bouler : il n'aura pas pris connaissance du jargon de la secte charlatanesque.
Un malheureux scientifique qui aura séché les cours de « philosophie » de terminale et qui croira que ce qu'il appelle « démonstration » scientifique est suffisant à sa connaissance, se fera bouler.

Une nouvelle fois, la gnoséologie est enveloppée d'un fatras !
De quoi s'agit-il ?


La vérité ? En philosophie scientifique, la seule et unique vérité, c'est le monde réel.
Il n'existe rien d'autre que le choc ininterrompu des atomos : Mon manifeste matérialiste l'expose et fait le rappel de l'ancienneté de cette thèse scientifique philosophique et de sa conformité avec les recherches des véritables découvreurs.
A commencer par Newton qui considérait que la gravitation était certainement le choc des grains de lumière sur les objets (comme « le vent dans les ailes des moulins »)

A cette vérité de la réalité objective, s'ajoute une deuxième vérité (incluse dans la première, d'ailleurs), celle de la connaissance que les entités intelligentes peuvent avoir de cette réalité objective.

Cette connaissance peut être plus ou moins précise, plus ou moins fidèle – tel un dessin fait de loi ou de près, dans le brouillard ou en pleine lumière. - mais elle est, strictement le reflet de la réalité.

La gnoséologie (partie de la science philosophique) nous apprend que la méthode einsteinienne qui consiste à construire, librement, des règles issues du cerveau imaginatif d'individus surhumain, n'est pas de la science.
La science ne peut pas être autre chose que le reflet de la réalité : une science terrienne est aussi la science des êtres intelligents qui vivent à l'autre extrémité de la Galaxie, de la Voie Lactée : il n'y a pas DEUX sciences.


Quant à « établir une vérité » ?
Cela n'est rien d'autre que construire des lois scientifiques.
Si ces gens-là) connaissent d'autres pratiques pour « établir une vérité » que de construire les lois scientifiques (ou – éventuellement – en vérifier la conformité avec des données expérimentales) ce ne pourront être que des pratiques de rebouteux.
Enfin : « la démonstration » ?
Une nouvelle perte de temps : s'il s 'agit de monter un protocole expérimental, il fait le dire, s'il s'agit de transmettre (pédagogie) à quelqu'un , la connaissance de ce protocole, de ces expériences, etc... il faut le dire.
Mais il est certain que les rebouteux qui ont écrit cela sont ignares de la physique, de la véritable science et qu'ils ne comprennent rien, ni à Newton, ni à Lénine philosophe.


Expliquer un extrait de "Le monde comme volonté et comme représentation" de Schopenhauer.

J'ai vécu jusqu'il y a quinze jours en ignorant la biographie et les oeuvres de ce monsieur.
Que la bourgeoisie dégénérée et responsable de la destruction climatique de la Terre en vienne encore à le citer n'est qu'un symptôme supplémentaire.
Que Newton ne soit toujours pas numérisée sous forme littérale sur le site de la BNF, que Newton ne soit toujours pas consultable -en français- à l'aide d'un moteur de recherche révèle l'abandon de la science par cette classe qui fut voltairienne.
Qu'elle propose à sa jeunesse les oeuvres d'un inutiles quand les génies sont rangés dans les placards est plus qu'un aveu.
Ils ont failli brûler Galileo Galilei, ils cachent Newton, ils proposent Schopenhauer comme un auteur de philosophe : l'année prochaine, ils feront plancher les impétrants sur Heidegger et commenter le fasciste Heisenberg ! Pourquoi s'arrêter en si bon chemin.



Série ES (économique et social) coefficient 4:
Peut-on désirer sans souffrir ?

Psychologie à deux balles !
Celui qui met ça sur sa copie, je lui mets 17/20.
Celui qui ajoute : cela n'a rien à faire en philosophie aura les trois points supplémentaires.
De qui se moque-t-on ?

La psychologie scientifique branchera des capteurs pour étudier les mécanismes à l'oeuvre dans les deux cas.
Pour le reste, cette partie sadomaso de la psychologie pourra attendre quelques décennies avant que de devenir à objet d'études principal.

Un élève de ES pourrait faire un intéressant exposé sur la relation entre le désir et la loi du marché.
Tous les ouvrages de sciences économiques font constamment la confusion entre l'utilité et la perception psychologique de l'utilité.
Le fait que le désir et l'envie - basés sur la personnalité propre de l'individu – soient constamment manipulés par les publicitaires au service des actionnaires capitalistes rend l'économie libéral un souvenir utopiste.
Et donc, cela empêche de maximiser la productivité – qu'elle soit instantanée et nationale ou qu'elle soit productivité historienne terrienne.
Mais ce n'est pas de la philosophie.

Une loi philosophique, la transformation quantité qualité, permettrait de comprendre que ce gaspillage de ressources, à produire des gadgets, aura une transcroissance qualitative .
Ce sera la révolution anticapitaliste, la révolution égalitariste.
Elle permettra de mettre en place un véritable libéralisme.



Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?

Pour faire fonctionner leur petite baraque de faux philosophes, les charlatans font régulièrement une incursion dans le domaine de la psychologie.
Le gnauti seauton de Socrate (qu'il a piqué à Delphes, sur le temple – je l'ai découvert depuis peu), son « connais-toi toi-même » sert de caution aux charlatans.
Ils auraient l'autorisation de traiter ce sujet sous l'angle de leur prétendue science.
Amusons-nous!

Imaginons un protocole expérimental qui permettrait de conclure que la loi émise par le rigolo qui a pondu le sujet est vrai.
Quel protocole expérimental permettrait de prouver que « il est plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ? »


Le simple fait de déclencher le sourire du lecteur à cette idée de construire un protocole expérimental est révélateur de l'état actuel du charlatanisme.
Ces prétendus professeurs de philosophie sont de prétendus professeurs de science.
Mais ils le sont comme le Canada dry.
Ils se gardent bien d'écrire sur leur porte : cours de philosophie scientifique. Ils savent qu'ils pourraient être poursuivis par l'opinion publique pour imposture.
Ils se gardent bien d'écrire sur leur porte : « cours de psychologie » ou « cours de psychologie scientifique »..

Mais ils ont l'outrecuidance de prétendre avoir des réponses sur le thème :
Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?

Ils n'en savent strictement rien. Leur ignorance est absolue.
Leur ignorance est aussi grande que l'ignorance de tous ceux qui n'ont pas encore compris ce que sera la psychologie scientifique.... Nous tous !

Car la psychologie scientifique est à construire.




Expliquer un extrait de "De la démocratie en Amérique" de Alexis de Tocqueville

en cours (je vais, tout à l'heure, piocher le texte pour le commenter : bien que j'en sois très sceptique : doit-on faire un commentaire de droit constitutionnel ?)

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